Science Saturday: Technologie avancée des neurones, vie sur l’ancienne Mars


Dans le samedi scientifique de cette semaine, nous examinons l’actualité scientifique allant de la technologie avancée des neurones aux débuts de la vie sur l’ancienne Mars.

Jeu de neurones

Premièrement, une nouvelle étude a démontré que les cellules cérébrales dans une boîte de Pétri peuvent apprendre à jouer au jeu d’arcade Pong. Les scientifiques de la start-up biotechnologique Cortical Labs en Australie ont développé un système appelé « DishBrain », qui connecte un ordinateur exécutant le jeu de pagaie et de balle à un réseau de souris et de cellules cérébrales humaines cultivées sur une puce.

Les neurones ont reçu un retour de la puce et ont ajusté leurs activités pour améliorer leurs performances. L’expérience a été publiée dans la revue Neuron, les chercheurs l’appelant une preuve possible de « l’intelligence biologique synthétique ».

Les experts disent que cela ouvre des possibilités intrigantes dans le domaine de l’intelligence artificielle, mais d’autres études sont nécessaires pour mettre le système à l’épreuve.

Production d’oxygène abiotique

La présence d’oxygène dans les exoplanètes était autrefois considérée comme un indice qu’il pourrait y avoir de la vie dans l’espace, mais une nouvelle étude indique que ce n’est peut-être pas le cas.

Des scientifiques de l’Université de Göteborg en Suède ont suggéré une voie ionique à partir du dioxyde de soufre, qui est un constituant commun de nombreuses atmosphères planétaires.

L’équipe affirme que le rayonnement à haute énergie d’une étoile peut avoir ionisé ces molécules de soufre, ce qui a ensuite conduit à la dérive d’atomes d’oxygène se réarrangeant en un nouveau composé.

Les experts disent que cette voie peut aider à expliquer l’abondance d’oxygène dans les lunes joviennes et comment la Terre avait une petite quantité d’oxygène dans son atmosphère avant l’existence d’organismes photosynthétiques.

La vie au début de Mars

Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Astronomy indique que la planète rouge était peut-être plus habitable il y a quatre milliards d’années qu’elle ne l’est maintenant.

L’équipe de recherche a testé un scénario hypothétique d’un écosystème martien émergent en utilisant des modèles de pointe de la planète avec des microbes semblables à la Terre vivant sous terre.

La simulation montre que Mars avait un climat beaucoup plus chaud à l’époque, permettant à la vie microbienne ancienne de prospérer. Mais les activités biologiques ont modifié l’atmosphère de la planète et ont finalement déclenché un refroidissement global, la rendant à nouveau inhabitable.

Les scientifiques disent qu’il n’est pas clair combien de temps Mars est restée habitable, mais les futures missions sur la planète pourraient apporter des réponses.

Exploration de l’espace

La nouvelle imagerie du télescope spatial James Webb des « piliers de la création » emblématiques a révélé des détails jamais vus auparavant sur les magnifiques nuages.

Le télescope Hubble, qui observe l’univers principalement en lumière visible, le point de vue infrarouge de Webb qui détecte la chaleur, scrute l’obscurité pour montrer comment la lumière est née dans l’univers. Les piliers de la création sont l’une des régions de formations d’étoiles actives les plus proches de la Terre.

Grâce aux capacités améliorées de Webb, les scientifiques sont pour la première fois en mesure d’étudier la structure des nuages ​​avec une grande clarté et les processus cosmiques sur des millions d’années.

La communauté astronomique internationale espère que les futures observations de Webb pourront en dire encore plus sur la formation des étoiles et des galaxies.

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