L’ONU condamne fermement l’attaque « épouvantable » contre un hôpital syrien |


L’hôpital Al-Shifaa a essuyé des tirs au milieu des bombardements dans la ville d’Afrin, dans le nord, tenue par les rebelles samedi.

Au moins 18 civils ont été tués, selon les médias, y compris le personnel et les patients de l’hôpital. Des parties de l’installation ont également été détruites.

Cessez-le-feu nécessaire maintenant

« De telles attaques effroyables contre les civils et les infrastructures civiles, y compris les établissements de santé et les travailleurs, sont inacceptables et doivent cesser », a déclaré lundi l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, dans un communiqué.

« Toutes les parties doivent se conformer pleinement à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris la protection des civils et des biens de caractère civil. Je réitère également l’appel du Secrétaire général à rendre des comptes pour les crimes commis en Syrie.

L’émissaire a ajouté que l’attaque et la poursuite de la violence en Syrie soulignent à nouveau l’importance de la mise en œuvre d’un cessez-le-feu à l’échelle nationale, ainsi que des efforts renouvelés vers un règlement politique.

Troisième attaque en deux ans

L’hôpital Al-Shifaa, l’une des plus grandes installations médicales du nord de la Syrie, a été touché à trois reprises depuis 2019, selon deux hauts responsables de l’aide des Nations Unies.

Imran Riza, coordonnateur résident et coordonnateur humanitaire pour le pays, et Muhammad Hadi, coordonnateur humanitaire régional pour la crise syrienne, ont fermement condamné l’attaque dans une déclaration conjointe publiée dimanche.

Ils ont déclaré que l’hôpital fournissait en moyenne 15 000 services médicaux chaque mois, dont 350 accouchements de nouveau-nés et 250 chirurgies spécialisées. Il bénéficie du soutien financier de l’ONU depuis deux ans.

« Pour le peuple syrien, déjà assiégé par dix années de crise, les établissements de santé devraient être des refuges sûrs », a déclaré leur communiqué.

Ils ont réaffirmé que diriger des attaques contre des civils et des infrastructures civiles, y compris des hôpitaux, est strictement interdit en vertu du droit international humanitaire.

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