Cheops Technology recrute 45 personnes à Bordeaux en 2019


Cet informaticien a « senti » avant bien d’autres que le cloud allait devenir un business florissant. Dès 2010, il s’est lancé sur ce marché, qui était encore naissant, en ciblant les PME et ETI.

Résultat, le chiffre d’affaires de sa société, Cheops Technology, à l’origine spécialisée sur l’infogérance d’applications critiques, rachetée six ans plus tôt, a vite décollé. Dès 2015, il a grimpé à 80 millions d’euros. Aujourd’hui, c’est l’une des plus belles ETI de Nouvelle-Aquitaine, avec 104,8 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le dernier exercice, clos en avril 2018, et pas moins de 450 salariés.

Dont 200 personnes, au siège social à Canéjan (33), qui a été entièrement rénové et agrandi (5 300 m² désormais) en octobre dernier. Le reste des effectifs est réparti dans ses 13 agences en France.

Des investissements pour être encore plus attractif

Un siège social ultra-moderne et confortable, qui vise à attirer les talents vers l’entreprise, mais aussi garder ses meilleurs éléments. « Nous avons une salle de sport, de sieste, un restaurant d’entreprise, où le personnel paye très peu. Nous offrons jus de fruits, petits déjeuners bio… « , Égrenne Nicolas Leroy-Fleuriot, le PDG de Cheops Technology.

Un investissement total de 8,5 millions d’euros, avec l’extension de ses deux datacenters à Bordeaux.

Mais, l’avenir s’annonce sous les meilleurs auspices pour Cheops Technology, qui prévoit un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros à l’horizon 2020 par croissance organique. Mais, des acquisitions sont prévues en France, voire aux Etats-Unis, ce qui pourrait arriver à revoir cet objectif à la hausse à 300 millions d’euros en 2020. Soit près de trois fois le chiffre d’affaires du dernier exercice.

Ingénieurs systèmes, réseaux, sécurité… sont recherchés

Mais, pour atteindre ses objectifs, Nicolas Leroy-Fleuriot va devoir recruter et a donc besoin d’attirer de nouveaux salariés, aux compétences très recherchées sur le marché. « C’est la guerre des talents à Bordeaux« , observe-t-il. L’arrivée d’Ubisoft, de Betclic, Deezer… sur les bords de Garonne a encore accentué le phénomène.

Dès cette année, Cheops Technology va ouvrir 45 postes: ingénieurs systèmes, réseaux, sécurité, mais aussi experts base de données et gestionnaires de prestation de services. Avec des salaires, qui varient de 25 000 (pour les techniciens) à 100 000 euros par an pour les plus expérimentés.

« Désormais, tous les trimestres, nous allons organiser une session de recrutement chez nous et embaucher aussi une personne dédiée à ces événements », précise-t-il.

Dans le même temps, pour se démarquer de la concurrence, le patron de Cheops Technology prévoit de donner un budget mensuel et de dégager du temps à ses salariés pour qu’il s’engage pour la protection de la planète, et en particulier de la faune sauvage, de la biodiversité. « Cela donne encore plus de sens à leur travail chez nous », insiste-t-il.

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