Affaire froide: un homme arrêté en 1979 tuant après une correspondance ADN


James Herman Dye, 64 ans, fait face à des accusations de meurtre au premier degré pour la mort d’Evelyn Kay Day, qui a été agressée sexuellement et étranglée en novembre 1979, selon un affidavit d’arrestation.

Dye, qui vit à Wichita, dans le Kansas, est détenu dans la prison du comté de Sedgwick dans l’attente de son extradition vers le comté de Weld, a déclaré vendredi le bureau du procureur du comté de Weld dans un communiqué de presse.

Dye n’a pas pu être joint pour commenter, mais lors d’un entretien avec des détectives le 22 mars, Dye a nié avoir connu ou tué la victime et a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler du meurtre, selon un affidavit expurgé déposé auprès du tribunal.

On ne sait pas si Dye a un avocat.

Day, qui avait 29 ans au moment de sa mort, a travaillé la nuit comme moniteur de laboratoire commercial au Aims Community College à Greeley, selon un affidavit. Elle a été vue pour la dernière fois par un étudiant dans sa voiture sur le parking du campus à 22 heures le 26 novembre 1979, indique le document.

James Herman Dye, 64 ans, fait face à des accusations de meurtre au premier degré.

Lorsqu’il a réalisé le lendemain matin que Day n’était pas rentré à la maison, son mari, Stanley Charles Day, a signalé sa disparition.

Des collègues ont vu la voiture de Day le long d’une route vers 17 h 30 le 27 novembre et ont découvert son corps à l’arrière. L’affidavit indiquait qu’elle avait été étranglée avec la ceinture de son pardessus.

Les autorités ont recueilli des preuves et suivi plusieurs pistes, mais n’ont procédé à aucune arrestation, selon l’affidavit.

L’année dernière, un détective du comté de Weld « Cold Case » a demandé au Colorado Bureau of Investigation d’exécuter des preuves ADN du meurtre du jour par CODIS, le système combiné d’index ADN, selon l’affidavit.

Cette base de données permet aux responsables de l’application de la loi et aux laboratoires criminels de partager et de rechercher des milliers de profils ADN.

Cet ADN du kit de viol correspondait à Dye, tout comme l’ADN de la manche du manteau de Day et des égratignures de ses ongles, selon l’affidavit.

Des preuves ADN indiquent un tueur de 8 ans après 38 ans

Le détective a vérifié auprès du collège et a découvert que Dye y était inscrit comme étudiant au cours des trimestres d’été et d’automne 1979 et dans d’autres trimestres les années suivantes, selon l’affidavit.

Les agents ont interrogé Dye le 22 mars à Wichita, selon l’affidavit.

L’affidavit dit: « Le défendeur a nié connaître la victime. Le défendeur a nié avoir eu une relation sexuelle avec la victime. Le défendeur a nié avoir jamais touché la victime. Le défendeur a nié que la victime l’ait jamais touchée. Le défendeur a nié avoir tué la victime. Le défendeur a déclaré c’était la première fois qu’il entendait parler de la victime tuée et il n’a pas suivi l’enquête. « 

Une date d’audience n’a pas encore été fixée, a indiqué le bureau du procureur.

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