Wall Street termine en nette baisse après que le belliciste Bullard ait effrayé les investisseurs
18 juin (Reuters) – Les trois principaux indices de Wall Street ont tous terminé en forte baisse vendredi, après que les investisseurs ont été effrayés par les commentaires bellicistes sur les taux d’intérêt du responsable de la Réserve fédérale James Bullard.
Le blue chips Dow et l’indice de référence S&P 500, qui ont commencé la semaine à des niveaux de clôture record, se sont effondrés après que Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint-Louis, a déclaré qu’il faisait partie des sept responsables qui ont vu des augmentations de taux commencer l’année prochaine pour contenir l’inflation. .
L’inflation, et la manière dont la banque centrale américaine s’y attaquera à mesure que le pays sortira de la pandémie, avait été au centre des préoccupations des investisseurs à l’approche de la réunion politique de la Fed de cette semaine.
Par conséquent, puisque la Fed a prévu mercredi des hausses de taux d’intérêt plus tôt que prévu et a signalé qu’elle atteignait le point où elle pourrait commencer à parler d’une réduction de son plan de relance massif – au lieu de simplement y penser – les principaux indices de Wall Street ont eu du mal .
« Je ne suis pas surpris de voir le marché vendre un peu. Je ne suis jamais surpris, compte tenu de la forte progression que nous avons eue pendant une si longue période, quand vous voyez des périodes de prises de bénéfices », a déclaré Tim Ghriskey, stratège en chef des investissements chez Inverness Counsel à New York.
Les commentaires de Bullard ont fait grimper l’indice de volatilité CBOE (.VIX), la jauge de peur de Wall Street, qui a initialement atteint son plus haut niveau depuis le 21 mai, avant de reculer légèrement.
« La semaine prochaine, plusieurs gouverneurs de la Fed prononceront des discours, et nous aurons la même chose : certains gouverneurs seront plus bellicistes et d’autres plus conciliants, vous verrez donc des allers-retours », a déclaré Ghriskey. ajoutée.
Officieusement, le Dow Jones Industrial Average (.DJI) a perdu 534,22 points, soit 1,58 %, à 33 289,23, le S&P 500 (.SPX) a perdu 56,07 points, soit 1,33%, à 4 165,79 et le Nasdaq Composite (.IXIC) a perdu 131,66 points. , ou 0,93 %, à 14 029,69.
D’autres ramifications du marché des commentaires de Bullard ont inclus un nouveau renforcement du dollar américain. L’indice qui suit le billet vert par rapport à six devises majeures a atteint son plus haut niveau depuis la mi-avril et est en passe de réaliser son plus gros gain hebdomadaire en 14 mois environ.
Alors que les prix du brut américain – qui souffrent traditionnellement d’un dollar fort – ont initialement chuté vendredi, ils ont rebondi après que des sources de l’OPEP ont déclaré que le groupe de producteurs s’attendait à une croissance limitée de la production pétrolière américaine cette année.
Le mouvement à la hausse des matières premières ne s’est pas traduit par un sentiment positif pour les actions énergétiques américaines, l’indice du secteur (.SPNY) rejoignant les financières (.SPSY) comme les moins performants.
Vendredi était également le « quadruple jour de la sorcière », l’expiration trimestrielle simultanée des options et des contrats à terme américains qui entraînent une augmentation du volume des transactions à la clôture du marché.
Il s’agissait de la plus grande expiration d’options de l’histoire, a noté Randy Frederick, vice-président du trading et des produits dérivés de Charles Schwab.
Reportage de Sagarika Jaisinghani, Medha Singh et Shashank Nayar à Bengaluru et David French à New York; Montage par Maju Samuel et Diane Craft
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