Une délégation humanitaire de l’ONU visite le nord-ouest de la Syrie alors que la réponse au tremblement de terre se poursuit


Dix-sept camions sont arrivés dans la région ce jour-là via deux points de passage – Bab Al-Hawa et Bab Al-Salaam – transportant l’aide fournie par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR ; le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le secteur de la santé durement touché

Une délégation humanitaire de l’ONU était dans le gouvernorat d’Idlib et a visité un camp de déplacés et un centre d’accueil. Des fournitures médicales ont été distribuées à trois hôpitaux et l’équipe a également rencontré des représentants de la société civile.

« Nos collègues ont constaté que le secteur de la santé a été particulièrement touché par les tremblements de terre, avec 47 formations sanitaires ayant été signalé comme endommagé dans le nord-ouest de la Syrie uniquement ; douze formations sanitaires ont suspendu leurs activités et 18 ne sont que partiellement fonctionnelles », a déclaré M. Dujarric.

Soutenir la Turquie

Pendant ce temps, les équipes d’évaluation et de coordination des catastrophes des Nations Unies restent actives dans cinq provinces de la Turquie : Malatya, Kahramanmaras, Adiyaman, Gaziantep et Hatay.

Mercredi, 15 équipes internationales de recherche et de sauvetage de 13 pays restaient dans le pays, a indiqué M. Dujarric, citant les autorités turques.

« Nous coordonnons des évaluations rapides des besoins, les abris, la nourriture, la santé, l’eau et l’assainissement restant notre priorité absolue », a-t-il déclaré.

Les agences des Nations Unies continuent de soutenir la réponse menée par le gouvernement et de livrer des fournitures essentielles, notamment de la nourriture, des tentes, des couvertures, des kits d’hygiène, des fournitures médicales et des articles de cuisine.

Contre la « politisation » de l’aide

Pendant ce temps, l’envoyée spéciale adjointe de l’ONU pour la Syrie, Najat Rochdi, a convoqué mercredi à Genève le groupe de travail humanitaire du Groupe international de soutien à la Syrie.

L’Envoyé spécial des Nations Unies, Geir Pedersen, a informé les membres de sa récente visite dans la région à la suite du tremblement de terre du 6 février.

Mme Rochdi a réitéré qu’il ne doit pas y avoir de politisation de la réponse ou de l’aide et a souligné que les parties influentes doivent œuvrer pour que l’aide humanitaire puisse voyager dans toutes les zones.

Laisser un commentaire