Un vénérable sport canadien est en train de dépérir


jeAU CANADA, FOOTBALL (c’est-à-dire la version canadienne du genre américain) est généralement bien inférieur au hockey sur glace en termes d’émotions qu’il génère. Ce dernier déclenche parfois des émeutes de jeunes fans déments ; le premier est surveillé principalement par une foule dévouée mais plus âgée, qui se blottit dans des stades froids avec des flacons thermos. Mais ce n’est pas faute d’efforts de ses promoteurs. Dans les années 1990, la Ligue canadienne de football (LCF) les marketeurs ont tenté d’attirer les fans de football américain avec le slogan « Nos boules sont plus grosses ». L’année dernière, la pandémie a complètement arrêté la ligue, mais cette année, les jeux ont repris et ils réessayent. Le 11 octobre, Thanksgiving canadien, sera une grande journée de sport. C’est l’occasion de booster la fanbase.

Le football canadien diffère de la variante américaine en ce que ses équipes sont de 12, et non de 11, et le terrain de jeu est un peu plus grand (les ballons étaient plus gros une fois mais depuis 2018 ont la même taille). Les règles diffèrent légèrement aussi. La saison commence généralement en juin, lorsque le NFL, la ligue américaine, ne court pas. Le sport est en déclin depuis des années, en particulier au-delà des plaines intérieures, son cœur. Les avant JC Lions, une équipe basée à Vancouver, a attiré en moyenne 18 000 fans à ses matchs à avant JC Place en 2019. Il y a quinze ans, ils en avaient régulièrement deux fois plus. Derek Mager, un analyste de données qui consulte pour LCF équipes, décrit les fans comme étant pour la plupart des anciens robustes : « Ils le font depuis aussi longtemps qu’ils se souviennent et aussi longtemps que leurs grands-parents se souviennent. »

Des dirigeants comme Amar Doman, le nouveau propriétaire du avant JC Lions, espérons qu’ils pourront apporter du sang neuf. En 2019, avant la fermeture de la pandémie, la ligue a recruté des joueurs d’Europe et du Mexique dans l’espoir d’attirer un public à l’extérieur du Canada. Elle a également signé des ententes de télédiffusion aux États-Unis et au Mexique pour la diffusion simultanée de jeux canadiens. Plus tôt cette année, le LCF a annoncé qu’elle était en pourparlers sur un partenariat avec le XFL, une ligue alternative de football américain détenue en partie par Dwayne « The Rock » Johnson, une star d’Hollywood. Cela n’a abouti à rien.

Il y a des années le NFL et le LCF utilisé pour concourir pour le talent, notamment en 1991 lorsque Raghib « Rocket » Ismail, un joueur vedette de Notre Dame, une université américaine, a perdu une place dans le NFL et a pris 26 millions de dollars pour jouer à Toronto à la place. De nos jours, les salaires dans le NFL sont plus de 30 fois plus élevés que plus au nord. Le football canadien doit rivaliser non seulement avec d’autres sports, mais aussi avec Netflix et autres. Il faudra plus qu’un laissez-passer Je vous salue Marie pour faire demi-tour.

Cet article est paru dans la section The Americas de l’édition imprimée sous le titre « Shrinking balls, rétrécissement de l’intérêt »

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