Un an sous covid: sport amateur et saison morte, les amateurs dans l’impasse


La reprise des championnats et de l’activité sportive l’été dernier a fait espérer mais le second confinement a de nouveau placé les amateurs dans l’impasse.

Certes, on peut sortir de la maison, paniers aux pieds, casque bien vissé pour une virée cyclo ou une rando. Plus besoin d’un papier et de l’attestation d’une heure, preuve qu’on a bien transpiré.

Mais l’épreuve du dimanche, le chrono, l’émulation du classement, il faut oublier. Le football se joue sans contact, le judo sur des tapis à l’extérieur, la boxe dans le parc d’à côté où les petits apprennent à respirer entre deux uppercuts dans le vent…

Annulés, repoussés …

Le monde sportif amateur se réinvente, dans la douleur. Ceux qui ont pu reprendre en été avant d’être de nouveau stoppés dans leur élan en octobre dernier, craignent une nouvelle saison morte. Les événements hier annulés sont encore repoussés. Puisque ce nouveau printemps n’offre pas encore de visibilité.

« Plus sur retarde la reprise et plus sur va vers une nouvelle saison blanche « , explique un dirigeant du football amateur. L’exemple du National 2 autorisé à rejouer, puis de nouveau stoppé, n’étant pas fait pour le rassurer.

Des chiffres inquiétants

L’impact sur le sport amateur est alarmant. Le Comité régional olympique et sportif a lancé deux enquêtes à destination des clubs et des ligues sportives entre le 18 novembre et le 7 décembre 2020.

Pour les Ligues, elles ont maintenu à 71% leurs activités mais sur un taux de maintien moindre que les clubs (34% ont soutenu moins de 20% des activités et 32% entre 20 et 50% des activités). 28% ont développé de nouvelles activités. Impact sur les emplois, les finances, les licences. Au niveau national, il ressort que 74% des clubs ont perdu en moyenne 26% de licenciés. Plus de 50% n’ont aucune visibilité sur le maintien de leur activité dans les six mois à venir.

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