UCalgary reçoit une importante subvention de World Rugby pour mieux comprendre les blessures féminines au rugby | Nouvelles


La prévention des commotions cérébrales et des blessures chez les jeunes joueuses de rugby est au centre d’une étude internationale dirigée par des chercheurs de l’Université de Calgary qui a reçu une subvention importante de l’organisme mondial de régie du sport, World Rugby.

L’équipe SHRed Concussions, du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives (SIPRC) de la Faculté de kinésiologie, en partenariat avec Rugby Canada, recevra environ 500 000 $ pour soutenir une étude sur les commotions cérébrales et les blessures liées au rugby.

Le SIPRC, présidé par la Dre Carolyn Emery, MSc’99, PhD, ainsi que le boursier postdoctoral Dr Stephen West, PhD, et la doctorante Isla Shill, BSc’19, MSc’21, dirigeront l’étude multisite au Canada et la Grande-Bretagne.

Le rugby féminin est l’un des sports qui connaît la croissance la plus rapide au niveau international avec plus de 2,7 millions de joueuses dans le monde. Avec la Coupe du monde de rugby très attendue et retardée par le COVID-19 qui se déroulera cet automne en Nouvelle-Zélande, ces chiffres devraient augmenter.

Donner la priorité à la prévention des blessures et des commotions cérébrales chez les joueuses de rugby est une priorité de World Rugby. En 2021, dans le cadre de sa stratégie en six points sur le bien-être des joueurs, l’organisation a doublé son engagement d’investissement dans la recherche pour rendre le rugby plus sûr pour tous les joueurs, avec un appel mondial à propositions de recherche dans des domaines prioritaires, dont le rugby féminin.

Intensifiant pour relever ce défi, Emery, West et Shill ont soumis une proposition pour mener une étude internationale visant à développer, mettre en œuvre et évaluer l’efficacité d’une approche à multiples facettes de la prévention des blessures et des commotions cérébrales dans le football féminin chez les jeunes. La subvention soutiendra la création d’une vaste étude sur le rugby féminin chez les jeunes au Canada et au Royaume-Uni.

« La chose la plus excitante à propos de cette opportunité de créer une équipe de recherche internationale axée sur la prévention des blessures et des commotions cérébrales dans le rugby féminin chez les jeunes est d’engager le leadership et les succès du Dr Stephen West et d’Isla Shill, réunissant une équipe de recherche internationale dans un domaine dans lequel ils partagent une passion pour le bien-être des joueurs de rugby chez les jeunes », explique Emery, titulaire d’une chaire de recherche en kinésiologie et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les commotions cérébrales.

West ajoute : « Je suis ravie de diriger ce projet, réunissant des collègues universitaires de partout au Canada et du Royaume-Uni pour travailler en étroite collaboration avec des joueurs, des entraîneurs, des parents, des instances dirigeantes nationales et internationales afin de rendre le jeu aussi sécuritaire que possible pour les filles qui jouent au sport. »

Une caractéristique unique de ce travail, dit West, est que « cette subvention évaluée par des pairs offre également la possibilité d’intensifier le travail international que Shill a dirigé ici au Canada en se concentrant sur les stratégies de prévention des blessures au sein de cette population ».

Stephen West et Isla Shill, chercheurs du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives.

Stephen West et Isla Shill, chercheurs du Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives.

Marc Agius

L’étude de trois ans impliquera des sites à Calgary, Winnipeg, Québec et Vancouver au Canada, et à Bath et Leeds en Angleterre. Son objectif est d’établir les taux internationaux de blessures et de commotions cérébrales chez les jeunes femmes au rugby, d’évaluer l’efficacité des échauffements d’entraînement neuromusculaire et de s’attaquer aux programmes d’entraînement pour prévenir les blessures, et d’examiner la contribution des modifications législatives et des équipements de protection à l’optimisation de la sécurité dans le jeu des jeunes femmes. La recherche au Royaume-Uni sera dirigée par le professeur Keith Stokes, Centre for Health, Injury and Illness Prevention in Sport, University of Bath, en collaboration avec le professeur Ben Jones, Carnegie School of Sport, Leeds Beckett University.

«Malheureusement, nous savons que le taux et le fardeau des blessures et des commotions cérébrales chez les jeunes joueuses au Canada sont plus élevés que chez les hommes et cela nécessite une attention urgente pour le bien-être des joueuses», déclare West, qui est boursière postdoctorale des Instituts de recherche en santé du Canada avec le SIPRC.

Il y a un énorme fossé dans le jeu des jeunes femmes et il est nécessaire de soutenir des stratégies de prévention des blessures fondées sur des preuves spécifiques aux femmes, explique Shill, qui était elle-même une joueuse de rugby Dinos et est actuellement entraîneure de rugby. « Il y a un appétit et un fort engagement des entraîneurs et des joueurs dans la recherche en ce moment pour soutenir la sécurité des joueurs », dit-elle.

World Rugby attend avec impatience de voir « des résultats tangibles qui soutiendront davantage notre approche fondée sur des preuves pour faire progresser le bien-être des joueurs à tous les niveaux du jeu », a déclaré Mark Harrington, responsable du bien-être des joueurs et des services de rugby de l’organisation. « Cette subvention prestigieuse souligne également la longue et fructueuse relation que le SIPRC entretient avec Rugby Canada. En tant qu’organisme directeur responsable de la croissance réussie du rugby et du bien-être des joueurs au Canada, Rugby Canada jouera un rôle important dans le succès de ce programme de recherche. « 

Penny Werthner, doyenne de la kinésiologie, ajoute : « Je tiens à souligner le travail formidable de l’équipe de Carolyn du SIPRC, de la Faculté de kinésiologie et de l’UCalgary pour réduire l’énorme écart entre les blessures et les commotions cérébrales chez les jeunes femmes au rugby.

«Cette subvention… couronne quelques années incroyables en alignement avec une étude sur les commotions cérébrales SHRed financée par le programme Play Smart Play Safe de la Ligue nationale de football (NFL), Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les commotions cérébrales, SHRed Mobile financé par la Fondation canadienne pour l’innovation. , et la Faculté de kinésiologie est reconnue comme la meilleure faculté des sciences du sport en Amérique du Nord pour la troisième année consécutive. »

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