Rupture: la Cour supérieure du Québec annule des parties du projet de loi 21


Le juge soutient une grande partie de la loi sur la laïcité de la province, mais déclare qu’elle ne peut pas être appliquée aux conseils scolaires et aux députés de langue anglaise.

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La Cour supérieure du Québec a invalidé des parties du projet de loi 21, la loi provinciale interdisant le port de symboles religieux aux travailleurs de l’État réputés être en position d’autorité, comme les enseignants, les juges et les policiers.

Dans sa décision de 248 pages rendue mardi, le juge Marc-André Blanchard a statué qu’une partie du projet de loi 21 enfreignait la Charte canadienne des droits et libertés.

Blanchard a statué que le projet de loi 21 ne s’applique pas à la Commission scolaire English-Montréal, qui a contesté le projet de loi.

Il a déclaré que plusieurs articles du projet de loi étaient «inopérants» parce qu’ils violeraient les protections de la Charte des droits à l’éducation dans la langue de la minorité.

Lorsque Blanchard a entendu des arguments en novembre, la CSEM a déclaré que trois de ses enseignants ne pouvaient pas travailler pour le conseil parce qu’ils portaient le hijab, et le projet de loi 21 «limitait sévèrement» la capacité du conseil à promouvoir les enseignants qui portent des symboles religieux à un poste comme celui de directeur.

Le juge a également collé un article de la loi 21 qui couvre «les personnes considérées comme membres du personnel d’un organisme aux fins des mesures relatives aux services à visage découvert» – c’est-à-dire les membres de l’Assemblée nationale.

Il a statué qu’une section spécifique du projet de loi viole la partie de la Charte canadienne qui protège le droit de chaque Canadien d’avoir «le droit de voter à une élection de membres de la Chambre des communes ou d’une assemblée législative et d’être qualifié pour devenir membre. la bride. »

Cette histoire sera mise à jour.

pcherry@postmedia.com

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