Meridiam rêve de faire du futur Suez un groupe international


Allié à Veolia dans son OPA, le fonds espère lui racheter d’autres filiales que les seuls actifs français de Suez.

Depuis des mois, il s’était mis en retrait de la guerre qui opposait Antoine Frérot, le PDG de Veolia, et le duo composé de Philippe Varin et Bertrand Camus, respectivement président et directeur général de Suez. Thierry Déau, le président de Meridiam, sort de son silence dans un entretien au Figaro. Et il compte bien défendre ses intérêts dans l’OPA lancée par Veolia contre Suez. Le fonds d’investissement qu’il a créé en 1995 est en effet allié à Veolia dans son OPA. Et il n’a pas l’intension de se laisser doubler par le consortium des fonds Ardian et GIP, associé avec les dirigeants de Suez.

Ces derniers sont prêts à accepter un OPA de Veolia, à condition qu’Ardian et GIP récupèrent des actifs français et internationaux de Suez réalisant pour 9,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Sans quoi le futur Suez ne serait pas assez puissant. «On ne parle pas de projet industriel, mais de déclin de la France et de renoncement au fait d’investir en France, dénonce Thierry Déau. Je suis triste

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