L’Iran commence la vaccination COVID et attend d’autres livraisons de vaccins


DUBAI (Reuters) – L’Iran a lancé mardi une campagne de vaccination contre le COVID-19, en se concentrant initialement sur le personnel de soins intensifs des hôpitaux, le pays le plus durement touché du Moyen-Orient attendant suffisamment de vaccins pour sa population générale.

La télévision d’État a montré Parsa Namaki, le fils du ministre de la Santé Saeed Namaki, recevant le premier coup, dans un effort apparent des responsables pour renforcer la confiance du public dans le vaccin russe Spoutnik V.

L’Iran a reçu 10 000 des 2 millions de doses de Spoutnik V qu’il a commandées et prévoit de vacciner quelque 1,3 million de personnes d’ici le 20 mars, a indiqué la télévision. Le pays s’attend également à recevoir plus de 4 millions de doses d’injection d’AstraZeneca.

La plus haute autorité iranienne, le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, a interdit au ministère de la Santé d’importer des vaccins fabriqués aux États-Unis et en Grande-Bretagne, qui, selon lui, n’étaient pas fiables et pourraient être utilisés pour propager l’infection à d’autres pays. Les responsables se sont abstenus de faire référence aux liens britanniques de l’anglo-suédois Astrazeneca.

L’Iran participe au programme COVAX, codirigé par l’Organisation mondiale de la santé, qui vise à garantir un accès équitable aux vaccins pour les pays les plus pauvres.

L’Iran a enregistré près de 1,5 million de cas de COVID-19 et 58 536 décès, avec un bilan de 67 morts lundi au plus bas depuis huit mois, selon les données du ministère de la Santé.

Téhéran a lancé des essais sur l’homme du premier de ses trois vaccins candidats nationaux fin décembre, affirmant que cela pourrait l’aider à vaincre la pandémie malgré les sanctions américaines.

Reportage de la salle de presse de Dubaï, édité par William Maclean

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