Lettre : Sur le champ de bataille des idées, essayez d’utiliser un prisme financier


En lisant la chronique de Gideon Rachman « Patriotes contre mondialistes est le nouveau champ de bataille » (Opinion, 19 avril), il me vient à l’esprit, en tant qu’économiste, que le nationalisme contre la mondialisation ressemble à une décision typique en finance.

C’est un compromis entre le risque et le rendement. Les nationalistes, comme dans l’autarcie économique, cherchent à éviter les risques de problèmes indépendants de leur volonté, mais au prix d’une récompense moindre. Les mondialistes recherchent des rendements élevés par le biais du commerce et des ressources à moindre coût, mais avec un risque plus élevé de chocs indépendants de leur volonté. L’énergie en est un exemple évident.

La migration de travail, plus controversée, en est une autre.

Michel Wickens
Professeur émérite d’économie
Université d’York
York, Yorkshire du Nord, Royaume-Uni

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