Les documentaires et l’animation aident les exportations de programmes français à atteindre un niveau record malgré la pandémie | Nouvelles


Oggy et les cafards de Xilam

Les exportations de programmes français ont atteint un niveau record l’année dernière malgré la pandémie de coronavirus, s’élevant à un flux de trésorerie de 354,8 millions d’euros (407 millions de dollars), selon un rapport.

La somme, basée sur les ventes internationales et le préfinancement étranger des spectacles français en 2020, a augmenté de 9% en un an et était le chiffre le plus élevé enregistré depuis l’étude annuelle, menée par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et la division TV d’UniFrance, a débuté il y a 25 ans.

Les ventes internationales de programmes français sont également restées stables l’année dernière par rapport à 2019 pendant la crise du Covid-19, en légère hausse de 0,7% à 196,9 M€.

L’animation française reste le genre le plus populaire parmi les acheteurs internationaux, avec des revenus qui ont doublé au cours des 10 dernières années pour atteindre 74,7 millions d’euros, selon l’étude.

Au total, l’animation représente 38 % des ventes tous genres en France avec ses premiers acheteurs basés en Allemagne et aux États-Unis, grâce à des titres comme Molang, Ladybug et Oggy & the Cockroaches.

Pendant ce temps, la fiction, deuxième genre le plus populaire parmi les commissaires étrangers, a connu une année stable en 2020, les ventes ayant augmenté de 1,5 % par rapport à 2019 à 47,1 millions d’euros, grâce au succès international de séries telles que la comédie dramatique Dix Pour Cent (alias Call My Agent !), d’abord diffusé par la chaîne de pub France Télévisions puis racheté par Netflix, et la série d’espionnage de Canal+ The Bureau.

Mais les plus grands gagnants en 2020 sont les documentaires, comme Megapolis, Trees : A Global Superpower (Le Génie des arbres) et The Deep Med (Planète Méditerranée), qui ont établi un nouveau record avec des ventes de 46 M€, en hausse de 4,5% par rapport à 2019.

Quant aux droits mondiaux, les ventes sont restées élevées, a révélé l’étude, représentant 20,9 % des exportations totales et générant 41,2 millions d’euros.

Les ventes de droits ont été particulièrement élevées dans l’animation, qui a bondi de 24,1 % par rapport à 2019, et les documentaires, qui ont bondi de 30,1 % en un an.

Enfin, l’étude montre que la France est le deuxième pays européen le plus représenté sur les plateformes de SVoD au niveau international derrière le Royaume-Uni et le sixième pays au monde.

Dominique Boutonnat, président du CNC, a déclaré : « Malgré la crise sanitaire, 2020 a été une très bonne année pour les exportations de fictions, de documentaires et de programmes d’animation, ce qui montre la capacité de nos professionnels à répondre à la demande internationale. Nous devons capitaliser sur ce succès, poursuivre notre quête pour dominer les marchés internationaux et maintenir notre avantage. La nouvelle UniFrance que nous venons de créer va nous aider à porter plus loin l’ambition de nos professionnels et partout dans le monde.

Hervé Michel, vice-président d’UniFrance, a déclaré : « La crise sanitaire qui a secoué le marché télévisuel international en 2020 a créé des problèmes d’obtention de nouveaux programmes, rallongé les délais de prise de décision et provoqué une incertitude chez les diffuseurs, mais elle a également créé des opportunités pour les vendeurs.

« L’augmentation de la consommation de contenus pendant les confinements, le besoin accru de programmes TV, le rôle renforcé des plateformes mais aussi l’extraordinaire capacité d’adaptation de nos adhérents à ce contexte difficile, leur ont permis d’étendre encore plus l’impact de la création TV française tout au long de le monde. »

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