Les All Blacks et les Springboks déroulent


Les All Blacks, qui ouvriront la Coupe du monde le 8 septembre contre la France, pays-hôte, n’ont fait aucun cadeau aux « Pumas », s’imposant sur un score fleuve (41-12) au pied des Andes, à Mendoza.

Moins d’un an après une défaite surprise à domicile contre les Argentins, les coéquipiers d’Ardie Savea ont raconté leur rugby lors de la première des trois journées de ce Rugby Championship.

Le format de la compétition réunissant les meilleures nations de l’hémisphère Sud a été réduit de moitié cette année pour cause de Mondial.

L’équipe du sélectionneur Ian Foster, qui a vécu une année 2022 plus que mitigée, battue deux fois en Irlande (23-12 puis 32-22) et tenue en échec en Angleterre (25-25), s’est rapidement détachée, inscrivant trois essais dans le premier quart d’heure.

Travail au près, longues envolées des frères Barrett, tout y est passé pour faire souffrir les « Pumas », qui ont fini par réagir à 17-0, mais se sont montrés trop maladroits pour débloquer leur compteur, devant 41.000 spectateurs.

Sans certains de leurs cadres comme Brodie Retallick ou Sam Whitelock, ménagés avant la réception de l’Afrique du Sud samedi prochain à Auckland (09h05), les Blacks ont pu travailler face à l’indiscipline des Sud-Américains.

Titulaire surprise à l’ouverture, le N.10 des Chiefs Damian McKenzie a tenté de se montrer dans l’animation, offrant même un essai à Beauden Barrett (57e), malgré une réussite au pied approximatif (3/7).

Le jeune ailier fidjien naturalisé néo-zélandais Emoni Narawa (23 ans) a profité des failles argentines pour inscrire son premier essai sous le maillot frappé de la fougère argentée.

Les Argentins ont sauvé l’honneur avec deux essais, dont un après la sirène inscrit par le vétéran Agustin Creevy (38 ans).

En plus des Bleus, les Néo-Zélandais retrouveront l’Italie, l’Uruguay et la Namibie dans leur poule à la Coupe du monde.

Indiscipline australienne

Plus tôt dans la journée, les champions du monde en titre sud-africains se sont très largement imposés contre l’Australie (43-12) à Pretoria, grâce à un triple de sa pépite Kurt-Lee Arendse ainsi qu’à l’indiscipline des Wallabies.

Les Springboks avaient eux aussi laissé plusieurs éléments majeurs au repos en vue du choc du week-end prochain à Auckland.

Emmenés par un Willie Le Roux de gala, les Springboks ont maîtrisé de bout en bout leur rencontre au Loftus Stadium.

De quoi rassurer les hommes de Jacques Nienaber en vue de la Coupe du monde, où les Boks, versés dans la poule B aux côtés de l’Irlande, auteurs d’un Grand Chelem lors du dernier Tournoi des six nations, l’Ecosse, les Tonga et la Roumanie, défendront leur titre conquis au Japon en 2019.

Pour la première de leur nouvel entraîneur Eddie Jones, de retour sur le banc australien après sept années passées à la tête du XV de la Rose, les Wallabies n’ont pas montré grand chose, si ce n’est beaucoup de fébrilité et surtout d ‘indiscipline.

Les coéquipiers de Nic White et Quade Cooper ont en effet écopé de deux essais de panne (55e, 69e).

Et pourtant, ils avaient bien accéléré la partie en étant les premiers à marquer à la 8e minute, sur un essai de l’ailier Marika Koroibete à la suite d’une contre-attaque. Puis, plus aucun point jusqu’à ce que leur ouvreur remplaçant Carter Gordon ne sauve l’honneur dans les arrêts de jeu.

Face à eux, les Sud-Africains ont démontré puissance et facilité dans tous les secteurs de jeu, concrétisant leur domination par un triple d’Arendse (16e, 31e, 51e), auquel s’est ajouté un dernier essai à la 75e minute du troisième ligne des Boks Pieter-Steph du Toit.

Pour le compte de la 2e journée, les Wallabies vaincre les Pumas samedi prochain à Sydney (11h45).

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