Le programme de vaccin britannique Covid-19 fait « l’envie du monde », selon Alister Jack
Le programme britannique de vaccination contre le coronavirus est une « réalisation vraiment étonnante », insiste le secrétaire écossais Alister Jack, avec un travail de protection du public contre le virus « à une échelle qui éclipse tout depuis la guerre ».
Le ministre britannique utilisera son discours à la conférence conservatrice écossaise pour saluer le programme de vaccination du Royaume-Uni comme étant «l’envie du monde».
Il dira à la conférence que l’Écosse joue son rôle, car «des millions de doses de vaccin Valneva sortent de la chaîne de production d’une usine de haute technologie à Livingston, prêtes à être approuvées».
Alors que le pays continue de vacciner les adultes contre Covid-19, M. Jack dira à la conférence que ce travail «avance à un rythme tel que nous espérons que chaque adulte du pays aura reçu au moins une dose initiale de vaccin d’ici la fin juillet». .
Et il insiste sur le fait qu’il est «approprié» que «nos magnifiques forces armées» soient à l’avant-garde de ces efforts, «travaillant aux côtés du personnel dévoué du NHS, qui a fait d’énormes efforts par ses propres moyens au milieu de la pandémie».
M. Jack louera le rôle que les militaires ont joué dans le programme de vaccination, en disant: «Notre personnel militaire a joué un rôle central dans la planification et la logistique pour obtenir les vaccins là où ils étaient nécessaires et ils étaient littéralement à l’extrême, aussi – administrer le vaccins vitaux.
«Avec des milliers de travailleurs et de bénévoles clés, ils sont vraiment les meilleurs britanniques.»
Le gouvernement britannique ayant mis l’accent sur «sauver des vies et des moyens de subsistance», M. Jack soutiendra que «le moment est maintenant venu de mettre davantage l’accent sur le rétablissement après la pandémie».
Pour aider à cela, il dira aux partisans conservateurs: «Le dernier budget soutient l’Écosse à hauteur de 1,2 milliard de livres sterling supplémentaires – soit 1,2 milliard de livres de certitude, une démonstration de 1,2 milliard de livres de la puissance de feu budgétaire du Trésor britannique et du cuivre de ce gouvernement. -défense fondamentale de l’Union.
Cependant, il affirmera que la secrétaire écossaise aux Finances, Kate Forbes, a décrit les liquidités provenant du Trésor britannique à Holyrood comme des «dribs et des drabs de la finance».
Il s’en plaindra en disant: «Miss Forbes est multilingue, mais ce n’est qu’en langage SNP qu’un milliard se traduit par autre chose que de l’argent sérieux.»
Le député conservateur écossais utilisera son discours pour accuser le SNP, qui est au pouvoir en Écosse depuis 14 ans, d’avoir «raconté des histoires de fées tout en jouant vite et librement avec les règles, mettant en péril les fondements mêmes du règlement de la décentralisation».
M. Jack déclarera: «Nous avons vu un gouvernement écossais arrogant, distrait par des querelles internes, prendre le public pour des imbéciles.»
Il se prononcera contre les projets du SNP d’organiser un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Écosse, si le parti de Nicola Sturgeon remporte une majorité générale aux élections de mai à Holyrood.
Le conservateur affirmera: «Il est effrayant, avec la tâche monumentale de se remettre d’une pandémie encore à venir, (que) des politiciens soi-disant sérieux peuvent passer ne serait-ce qu’un moment à contempler la folie imprudente d’un autre référendum.»
Il opposera cette approche à celle des conservateurs en déclarant: «Nous mettons en œuvre un ensemble de mesures visant à créer des opportunités dans toutes les régions du Royaume-Uni.»
Boris Johnson et le chancelier Rishi Sunak doivent également s’adresser à la conférence dimanche.
Avant le discours du Premier ministre, le secrétaire à la Constitution de l’Écosse, Mike Russell, l’a appelé à clarifier sa position sur un futur référendum sur l’indépendance de l’Écosse.
M. Russell a déclaré: «Personne ne propose de tenir un référendum sur l’indépendance maintenant, mais si les gens soutiennent un référendum post-pandémique lors des prochaines élections, alors la démocratie doit prévaloir.
«Alors aujourd’hui, je mets au défi Boris Johnson de rendre sa position très claire: accepte-t-il que l’Écosse ait le droit démocratique de choisir l’indépendance lors d’un référendum post-pandémique – ou sa position est-elle que le peuple ne devrait jamais être autorisé à choisir le sien? futur en toutes circonstances?
Il a ajouté: «Si les électeurs écossais en mai soutiennent le projet du SNP d’organiser un référendum post-pandémique, alors il n’a pas le droit de le bloquer.»