Le problème flagrant du mème d’emprunt du « budget des ménages »


Vous avez peut-être entendu dire que c’est le Budget Day au Royaume-Uni.

Nous ne sommes pas ici pour nous prononcer sur l’utilisation du rituel, ni sur ce qui va être contenu dans le budget de la chancelière et des relations publiques politiques, le budget de Rishi Sunak. Nous laisserons cela au grand et au bien de l’équipe économique et politique du FT.

Mais une chose sur laquelle nous voulons faire une remarque est un mème populaire dans le discours politique britannique. Plus récemment exprimé par ce tweet de la BBC il y a quelques instants (et mise à jour : vient de supprimer) :

Vous avez peut-être vu des variations à ce sujet au cours de la dernière décennie. Les versions populaires incluent « réparer le toit pendant que le soleil brille », le gouvernement « maxxer sa carte de crédit », et la dette nationale étant un « fardeau pour les générations futures ». Au cours de ces discussions, la mesure redoutée du ratio dette/PIB est parfois abandonnée, certains démystifié limite supérieure d’environ 90 pour cent à laquelle le Royaume-Uni est censé faire faillite souvent cité.

Toutes les notions qui découlent de l’idée que les finances publiques sont assimilables aux finances des ménages. Vous, le consommateur, n’empruntez pas trop, ou vous risquez la délinquance. Alors pourquoi le gouvernement devrait-il pouvoir se soustraire aux règles d’un bon élevage ?

Les problèmes avec ce mème sont innombrables et ont été traités en profondeur pendant la période d’austérité. Ils peuvent se résumer en deux mots : les marchés de la dette. Ou, pour ceux d’entre vous dont la capacité d’attention est particulièrement courte, deux lettres : QE.

Même en tant que simple métaphore, c’est aussi tout simplement faux.

Les ménages empruntent régulièrement bien au-delà de leurs revenus. Au Royaume-Uni par exemple, si vous avez un bon crédit, vous pouvez obtenir un prêt hypothécaire à 4 à 4,5 fois votre salaire. Dans la métaphore du budget des ménages, ce serait un ratio dette/PIB de 400 à 450 %. Alors que le gouvernement actuel aime parler des avantages de se serrer la ceinture, il n’est que trop désireux d’encourager les citoyens à monter sur l’échelle du logement.

Le ratio dette/PIB actuel au Royaume-Uni ? 106 pour cent. Il est temps de lever le pied.

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