Le « non » de la France après que la Russie, frappée par des sanctions, demande des paiements de gaz en rouble


Le « non » de la France après que la Russie, frappée par des sanctions, demande des paiements de gaz en rouble

La Russie a été durement touchée par les sanctions imposées par l’Occident suite à son invasion de l’Ukraine.

Bruxelles:

Le président français Emmanuel Macron a rejeté vendredi la demande du président russe Vladimir Poutine pour que l’Europe paie le gaz en roubles alors qu’il accusait Moscou d’essayer de contourner les sanctions pour sa guerre contre l’Ukraine.

Macron a déclaré aux journalistes après un sommet européen à Bruxelles que la décision russe « n’est pas conforme à ce qui a été signé, et je ne vois pas pourquoi nous l’appliquerions ».

Poutine a fait cette demande cette semaine alors que Moscou s’efforce de soutenir son économie face aux sanctions débilitantes imposées par l’Occident suite à son invasion de l’Ukraine.

Macron a déclaré que « nous poursuivons notre travail d’analyse » suite à la manœuvre du Kremlin.

Mais il a insisté « tous les textes signés sont clairs : c’est interdit. Donc les acteurs européens qui achètent du gaz et qui sont sur le sol européen doivent le faire en euros ».

« Il n’est donc pas possible aujourd’hui de faire ce qui est demandé, et ce n’est pas contractuel », a-t-il déclaré.

Le dirigeant français a déclaré qu’il pensait que Moscou utilisait cette mesure comme « un mécanisme pour contourner » les sanctions de l’UE à son encontre pour l’assaut contre l’Ukraine.

Le principal acheteur de gaz, l’Allemagne, a dénoncé cette décision et le chancelier Olaf Scholz a répété vendredi que les contrats stipulaient clairement comment le gaz devait être payé.

L’Europe s’efforce de réduire sa dépendance au gaz russe. Il continue d’acheminer chaque jour des centaines de millions d’euros vers Moscou en paiements énergétiques, qui ne sont actuellement pas visés par les sanctions.

Certains pays de l’UE ont appelé le bloc à interdire les principales exportations d’énergie de Moscou, mais cette décision a jusqu’à présent été bloquée par des pays, dont l’Allemagne, qui restent trop méfiants quant au coût de la coupure du cordon.

(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)

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