Le marché automobile européen en baisse de 10% en juillet


Les ventes de voitures neuves en Europe occidentale ont diminué de 9,9 % par rapport à l’année dernière au cours du mois de juillet, selon les données publiées par l’unité GlobalData LMC Automotive.

Les ventes de voitures dans la région ont atteint 778 165 unités en juillet. Au cours des sept premiers mois de l’année, ils ont atteint 5,8 millions d’unités, soit 13,8 % de moins que l’an dernier.

LMC a également noté que le taux de vente en Europe de l’Ouest (SAAR) a glissé à 9,5 millions d’unités/an en juillet, en ligne avec la moyenne depuis le début de l’année (YTD) de 9,5 millions d’unités/an. Juillet a vu une baisse des immatriculations de véhicules neufs d’une année sur l’autre (YoY) dans la plupart des pays, ce qui est lié aux problèmes d’approvisionnement persistants, exacerbés par le conflit en Ukraine et le récent verrouillage de la Chine.

Le taux de vente de voitures allemandes a légèrement augmenté à 2,4 millions d’unités/an malgré la baisse des ventes brutes d’un mois sur l’autre (MoM). Au Royaume-Uni, le taux de vente de 1,6 million d’unités/an a légèrement augmenté par rapport à la mauvaise performance de juin. Pour la France, le rythme de vente de 1,4 million d’unités/an est en baisse par rapport au mois précédent, mais reste en ligne avec la moyenne YTD. En Espagne, le taux de vente a glissé à 760k unités/an. Enfin, le taux de vente du PV italien pour juillet a légèrement augmenté par rapport à juin, s’établissant à 1,3 million d’unités/an.

Les prévisions pour l’année 2022 pour la région restent à 9,9 millions d’unités, globalement inchangées par rapport au mois dernier. Cela signifie que les taux de vente devront augmenter pendant le reste de l’année, et suppose donc que, même si les vents contraires de la production se poursuivent, ils s’atténueront à partir du début de l’année.

Cependant, la demande est également de plus en plus préoccupante, car l’Europe occidentale est confrontée à une augmentation rapide du coût de la vie, à des pénuries d’approvisionnement en gaz naturel et à une augmentation des taux d’intérêt.



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