Équitation. Thomas Clivio: «Tous les ans, le virus est là». sport


Un virus parti d’Espagne?

«Un foyer a été recensé au concours hippique international de Valence (Espagne) selon les autorités sanitaires, c’est une épidémie assez virulente, par rapport aux autres années», indique Thomas Clivio, le président du comité départemental d’équitation du Morbihan.

Le virus HVE4 peut engendrer des problèmes respiratoires, le HVE1 peut développer des syndromes neurologiques. «Je dois préciser que nous sommes confrontés à tous les ans à ce virus, même si les cas sont plus graves cette année. En annulant toutes les compétitions, la Fédération française d’équitation a mis un coup d’arrêt à l’épidémie. Sur un moment pris les bonnes mesures au bon. »

Tous les ans, le virus circule

«On avait déjà connu une épidémie, il y a trois ans, avec un cheval décédé en Ille-et-Vilaine», se souvient Thomas Clivio. «On en entend parler tous les ans. À Valence, ce sont des chevaux de haut niveau qui ont été atteints, cela fait parler de la pandémie. Ça ne devrait pas prendre plus de proportions vu que les concours, les stages et les rassemblements équestres sont arrêtés. Ce qui permet au virus de ne pas se propager. »

Pour disposer de plus d’informations, il faut consulter le RESPE (Réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) qui a rencontré ses données à jour sur l’épidémie, département par département.

Le vaccin, un remède efficace

Dans les cours tous les chevaux sont vaccinés, très régulièrement. «Il faut que ce soit obligatoire pour les chevaux en compétition», confie Thomas Clivio. «La propagation de la maladie a été éprouvée par le vaccin mais, comme tout virus, il mute, les vaccins doivent être mis à jour. »



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