Des agents du VPD sous enquête pour des actions de protestation à Ottawa


Des officiers du VPD auraient déchargé des armes anti-émeute Enfields – également connues sous le nom d’« armes à feu moins létales » ARWEN 37 – sur des personnes

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Des agents du service de police de Vancouver font l’objet d’une enquête par un organisme de surveillance de la police après des allégations selon lesquelles ils auraient tiré des balles anti-émeute sur une foule tout en aidant à éliminer l’occupation du centre-ville d’Ottawa qui dure depuis des semaines.

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L’Unité des enquêtes spéciales de l’Ontario – similaire au Bureau des enquêtes indépendantes de la Colombie-Britannique – enquête sur les incidents survenus lors des actions policières de samedi contre les manifestants.

Le premier impliquait un policier de Toronto à cheval qui est accusé d’avoir blessé une femme de 49 ans sur la rue Rideau peu après 17 heures. Un communiqué de l’UES Ontario a indiqué que la femme avait signalé une blessure grave. Des informations circulant en ligne samedi ont affirmé que quelqu’un était mort ou avait été blessé après avoir été « piétiné » par un cheval de la police.

Le chef de la police par intérim d’Ottawa, Steve Bell, a déclaré que l’unité de chevaux avait été amenée pour créer une séparation entre les manifestants et la police. Il a dit que deux manifestants sont entrés en collision avec les chevaux, puis se sont remis sur pied et ont continué à protester. Les informations selon lesquelles des manifestants ont été tués par des chevaux de la police sont un bon exemple de désinformation, a déclaré Bell.

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Le deuxième incident a impliqué des agents du VPD plus tard dans la soirée. Ils auraient déchargé des armes anti-émeute, l’Enfield Arwen 37, sur des personnes près des rues Sparks et Bank, juste au sud de la Colline du Parlement, au centre-ville d’Ottawa. L’arme peut tirer un certain nombre de munitions vendues comme moins meurtrières que les munitions d’armes à feu normales, notamment des balles en plastique, des gaz anti-émeute et de la fumée.

Aucun blessé n’a été signalé, mais toute personne touchée par un projectile est priée d’appeler le Service de police d’Ottawa.

À l’instar de l’IIO BC, l’UES Ontario enquête sur toute conduite policière pouvant avoir entraîné la mort, des blessures graves ou l’utilisation d’une arme à feu contre une personne.

Six enquêteurs et deux spécialistes des preuves ont été affectés aux deux affaires.

Un responsable du VPD a renvoyé les demandes des médias au Service de police d’Ottawa.

— Avec des fichiers de l’Ottawa Citizen

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