Définition d’erreur de bonne foi



Qu’est-ce qu’une erreur de bonne foi ?

Une erreur de bonne foi est une erreur ou un oubli involontaire qui peut être corrigé rapidement pour éviter l’exposition à des poursuites judiciaires.

La bonne foi est un terme juridique qui est souvent inséré dans les documents pour indiquer que toute erreur qu’il contient est accidentelle et sera corrigée.

Bona fide est une expression latine qui signifie « de bonne foi ».

  • Une erreur de bonne foi, en droit, reconnaît une erreur mais soutient qu’elle n’était pas intentionnelle.
  • Dans ce cas, la charge de la preuve incombe à l’accusé.
  • Une entreprise accusée devrait également être en mesure de prouver que l’entreprise a mis en place des procédures raisonnables qui auraient dû empêcher l’erreur.
  • Dans le monde financier, des règles de bonne foi sont requises dans les documents liés à certains types de fusions telles que la fusion en triangle inversé.

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Comprendre l’erreur de bonne foi

Une exception pour une erreur de bonne foi, si elle est incluse dans un document juridique, indique une reconnaissance que des erreurs humaines se produisent. C’est-à-dire que la partie s’engage à faire un effort de bonne foi pour remplir l’accord et, si une violation se produit, elle sera involontaire et rectifiable.

L’erreur de bonne foi se pose également comme moyen de défense contre une action en justice. Pour faire valoir avec succès une défense de bonne foi, une personne accusée d’avoir enfreint une loi, un règlement ou une disposition contractuelle contraignante doit prouver que l’erreur n’était pas intentionnelle.

L’accusé doit également être en mesure de prouver que l’erreur n’était pas due à l’absence de procédures raisonnables en place pour l’empêcher de se produire.

Exemple d’erreur de bonne foi

La Fair Debt Collection Practices Act, promulguée en 2010, a réprimé ce qu’elle a appelé les « pratiques abusives, trompeuses et déloyales » des agents de recouvrement.

La loi définit les tactiques qu’un agent de recouvrement peut ou non utiliser pour recouvrer une dette, et comment il doit réagir si le débiteur se plaint de son traitement.

Si le litige aboutit finalement à un tribunal, le débiteur peut avoir à prouver que le collecteur de dettes a agi de manière inappropriée.

Le collecteur de dettes a une réponse efficace : que la violation était une erreur de bonne foi. Le collecteur de dettes doit être en mesure de prouver que la violation n’était pas intentionnelle et que l’entreprise a mis en place des procédures qui l’auraient normalement empêchée de se produire.

Un cas à Tahoe

L’utilisation par une agence de recouvrement de créances de la défense de bonne foi a été rejetée par la Cour d’appel du neuvième circuit dans une affaire portée contre elle par un consommateur de Tahoe.

Dans ce cas, le collecteur de dettes poursuivait un paiement de 614,52 $ en dette médicale. Le percepteur a facturé au débiteur 614,52 $ plus 29,07 $. Le débiteur a intenté une action au motif que les intérêts dus avaient été mal calculés.

Le collecteur de dettes a fait valoir que l’erreur de calcul était une erreur de bonne foi. Le tribunal a reconnu qu’il s’agissait d’une erreur. Cependant, il a conclu que les procédures du collecteur de dettes n’étaient pas adéquates pour empêcher qu’un tel problème (l’erreur de calcul des intérêts) ne se produise. Le débiteur a eu gain de cause.

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