Définition de l’obligation d’antériorité



Qu’est-ce qu’un lien acquis ?

Une obligation avec droits acquis est une classification des obligations émises en Europe avant le 1er mars 2001, et qui exclut les paiements effectués sur ces obligations des taxes de rétention de l’UE. Un impôt de rétention est un impôt qui est automatiquement retenu ou payé directement au gouvernement.

Le terme de droits acquis fait référence au fait que les lois fiscales introduites après leur promulgation ne s’appliquent pas rétroactivement à elles.

Points clés à retenir

  • Une obligation bénéficiant de droits acquis est une catégorie d’obligations européennes négociables émises avant le 1er mars 2001, qui est exonérée du paiement de la taxe de rétention.
  • L’impôt de rétention est une retenue automatique déduite des paiements d’intérêts des obligations européennes aux détenteurs d’obligations de l’UE.
  • En raison de l’exclusion fiscale, les obligations bénéficiant de droits acquis étaient autrefois les titres préférés des fraudeurs fiscaux.

Comprendre les obligations de droits acquis

Pour qu’une obligation soit qualifiée d’obligation bénéficiant de droits acquis, elle devait avoir été émise avant le 1er mars 2001 ou avoir fait certifier son prospectus avant cette date. De plus, l’obligation ne doit avoir fait l’objet d’aucune réémission après le 28 février 2002. La période de transition pendant laquelle les obligations bénéficiant de droits acquis n’étaient pas traitées comme des créances a pris fin le 31 décembre 2010.

La retenue à la source, entrée en vigueur le 1er juillet 2005, date de la mise en œuvre de la directive de l’Union européenne sur la fiscalité de l’épargne, est une retenue à la source sur les paiements d’intérêts. En termes simples, cet impôt retient automatiquement une partie des intérêts sur une obligation, et le montant final imposé sur les intérêts dépendra de plusieurs facteurs, y compris le revenu global de l’individu.

Cette taxe de rétention ne s’applique qu’aux résidents d’un État membre de l’Union européenne (UE) et couvre également les comptes d’épargne, les dépôts fiduciaires et les fonds d’investissement. Il n’affecte pas les paiements d’intérêts versés aux non-résidents de l’UE et sur les obligations bénéficiant de droits acquis.

Les obligations bénéficiant de droits acquis étaient des titres de créance négociables. Les intérêts, primes et escomptes dérivés de ces obligations n’étaient pas considérés comme des créances ou des revenus d’épargne. Ainsi, l’investissement dans ces obligations n’était pas pris en compte pour décider si les seuils, qui déterminent si les revenus de certains OPCVM sont des revenus de l’épargne, étaient dépassés.

Considérations particulières

Parce qu’elles n’ont pas automatiquement retenu les impôts, les obligations bénéficiant de droits acquis ont été parmi les titres préférés utilisés par les fraudeurs fiscaux. En l’absence d’une imposition supplémentaire dans le pays de résidence, les investisseurs qui évitent l’impôt préféreraient les obligations exonérées des taux de retenue à la source aux obligations imposables ou aux obligations déposées dans des banques dans des pays qui assurent l’échange d’informations entre les autorités fiscales.

La mise en œuvre de la retenue automatique via la taxe de rétention était un effort de l’UE pour éviter l’évasion fiscale. Une fois que toutes les obligations existantes bénéficiant de droits acquis arriveront à échéance, l’échappatoire fiscale qu’elles présentent n’existera plus.

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