Brigitte Bardot condamnée à une amende par la justice française pour avoir qualifié les Réunionnais de « sauvages dégénérés »


Brigitte Bardot a écopé d’une amende de 20 000 € – soit environ 23 060,20 $ – pour avoir qualifié les Réunionnais de « sauvages ».

Jeudi, l’actrice française a été condamnée par le tribunal judiciaire de Saint-Denis, a rapporté Le Figaro. L’attaché de presse de 87 ans, Bruno Jacquelin, a également été condamné à une amende de 4 000 €, soit 4 612,04. Le média a noté qu’à la demande de la star, il avait précédemment transmis la lettre en question à plusieurs médias, dont l’AFP (Agence France-Presse), l’agence de presse internationale à Paris.

En 2019, Bardot a écrit une lettre ouverte dans laquelle elle qualifiait les insulaires de l’océan Indien de
« indigènes qui ont encore des gènes sauvages » et « sauvages dégénérés » en réponse à la façon dont ils traitent les animaux.

Elle a spécifiquement ciblé la population tamoule hindoue, la décrivant comme « une population dégénérée encore imprégnée de traditions ancestrales barbares » pour « sacrifier des chèvres » et utilisant le « cannibalisme des siècles passés », a rapporté The Telegraph.

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Le porte-parole de Brigitte Bardot, Bruno Jacquelin, a également été condamné à une amende en justice.

Le porte-parole de Brigitte Bardot, Bruno Jacquelin, a également été condamné à une amende en justice.
(Photo de Thomas SAMSON/Gamma-Rapho via Getty Images)

En réponse à ses déclarations, l’ancienne ministre de l’Outre-mer Annick Girardin a écrit à l’actrice : « Le racisme n’est pas une opinion, c’est un crime », a rapporté Le Figaro.

Un porte-parole de Bardot n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire de Fox News.

Ce n’est pas la première fois que l’activiste des droits des animaux est confronté à des problèmes juridiques suite à des allégations de racisme.

En 2008, Bardot a été jugé pour avoir insulté des musulmans. C’était la cinquième fois qu’elle était accusée d' »incitation à la haine raciale » pour ses commentaires controversés sur l’islam et ses adeptes, a rapporté Reuters.

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Brigitte Bardot, actrice française et ancien sex-symbol, a pris sa retraite du cinéma dans les années 70.

Brigitte Bardot, actrice française et ancien sex-symbol, a pris sa retraite du cinéma dans les années 70.
(Photo de Silver Screen Collection/Getty Images)

À l’époque, le parquet avait demandé au tribunal de Paris d’infliger à l’ancien sex-symbol une peine de deux mois de prison avec sursis et une amende de 15 000 € ou 23 760 € pour avoir affirmé que la communauté musulmane « détruisait notre pays et imposait ses actes ».

Le média a noté que depuis sa retraite de l’industrie cinématographique dans les années 70, Bardot a dénoncé les traditions musulmanes et l’immigration en provenance de pays à prédominance musulmane.

« Je suis un peu fatiguée de poursuivre Mme Bardot », avait alors déclaré la procureure Anne de Fontette. Elle a demandé au tribunal une peine plus sévère que d’habitude. Bardot n’a pas assisté au procès parce qu’elle a dit qu’elle en était physiquement incapable.

Selon le média, des groupes antiracistes français se sont plaints l’année précédente des commentaires de Bardot à propos de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha dans une lettre adressée au président de l’époque, Nicolas Sarkozy, qui a ensuite été publiée par sa fondation.

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L'ancienne mannequin, aujourd'hui militante des droits des animaux, a fondé la Fondation Brigitte Bardot en 1986. Elle a été critiquée au fil des ans pour "incitation à la haine raciale."

L’ancienne mannequin, aujourd’hui militante des droits des animaux, a fondé la Fondation Brigitte Bardot en 1986. Elle a été critiquée au fil des ans pour « incitation à la haine raciale ».
(Photo par ARNAL/Gamma-Rapho via Getty Images)

Le média a également révélé que Bardot avait précédemment déclaré que la France était envahie par des musulmans « abattant des moutons » et avait publié un livre attaquant les homosexuels, les immigrés et les chômeurs, dans lequel elle déplorait également « l’islamisation de la France ».

L’ex-mannequin a fondé la Fondation Brigitte Bardot en 1986 où elle entendait assumer « un rôle de premier plan dans la lutte pour les causes animales en France et dans le monde ».

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