Auch. Les gérants de salles de sport auscitaines sont toujours dans le flou


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Alors que la réouverture des commerces non essentiels estdéjà faite le 19 mai dernier, les salles de sport exigent encore un peu. La réouverture devrait avoir lieu le 9 juin prochain.

Annoncée depuis quelques semaines, la date de réouverture laisse perplexe les gérants de salles de sport. Le propriétaire de Fit’Form à Auch, Jean-Claude Castex est dans le doute: « Je ne sais même pas si je vais ouvrir le 9 juin. J’attends de voir l’évolution de la crise pendant les semaines à venir. » À l’image du gérant auscitain, les dirigeants de salles baignent dans l’incertitude même si les préparatifs voient le jour.

L’adaptation pour la réouverture

Les mêmes protocoles que ceux appliqués l’année dernière – à l’été en sortie du premier confinement – sont prévus. Du côté de la Springbox, anciennement Movida, les machines seront nettoyées entre chaque utilisateur et un espace d’une machine sur deux sera obligatoire. Pour circuler entre les machines, le masque sera obligatoire mais il ne le sera pas lorsque les sportifs seront en plein effort. Pour les cours, un marquage au sol doit respecter la distanciation. Lors de ces cours, les participants doivent amener leur propre tapis pour pouvoir s’exercer. Le même protocole est mis en place du côté de Fit’Form.

Comment vivre malgré la fermeture?

Du côté de la Springbox et de la FormEssentielle, des cours en extérieur ont été mis en place pour surmonter la (longue) fermeture des établissements. «Cela fait 1 mois et demi que nous avons commencé des cours en extérieur mais le nombre de participants a diminué progressivement. À Springbox, la gérante, Marion Salobert a décidé il y a 3 mois de proposer des cours en extérieur et en VOD: 150 sessions ont été tournées. « Pour ne pas avoir trop de monde pendant les cours en extérieur, nous avons décidé de faire des cours avec plusieurs coachs mais pas en même temps, avec 5 pratiquant (e) s pour 1 coach » explique-t-elle. L’adaptation, toujours…

Les conséquences de la crise sanitaire

Jean-Claude Castex a été lourdement impacté. « J’ai subi une perte de 60% mais on parle peu de nous. Comme les boîtes de nuit, nous sommes un peu les oubliés… » Du côté de Springbox, il y a eu une perte de 30% et 35% de suspension d’abonnements. « De 20 personnes, on est passé à 4 ou 5. Je ne peux plus faire de sessions de groupe », explique Danielle Loizon.

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