A la découverte des jeunes à fond dans leur sport: Pacôme Clément, comme sur des roulettes!


Pacôme est le plus jeune des membres de Latitude Manche, mais compte déjà plusieurs compétitions internationales à son actif.
Pacôme est le plus jeune des membres de Latitude Manche, mais compte déjà plusieurs compétitions à son actif. (© Archives)

Pacôme Clément fait partie du collectif Latitude Manche. «Ils sont jeunes, talentueux et ils ont tous un point commun: ils sont amoureux du territoire et veulent porter haut les couleurs de la Manche lors de leurs compétitions, soit 24 sportifs pour Paris 2024», écrit le collectif qui veut aider et mettre en avant ces ambassadeurs sportifs.

Les de cette «famille» ont pour point commun de pratiquer des sports individuels moins médiatiques, en lien avec la beauté de notre territoire, notamment le littoral. Ils sont épaulés par l’agence émanant du conseil départemental pour la communication ou la recherche de sponsors.

Qui es-tu?

J’ai 13 ans, je viens de Coutances. J’ai un grand frère, qui est dans le milieu du skateboard. J’allais souvent le voir au stade, du coup je m’y suis essayé.

J’ai commencé à monter sur une planche vers mes 5 ans. Au début je me contentais de rouler, puis vers mes 8 ans je me suis mis à faire des tricks.

Pourquoi avoir choisi le skate?

Je n’ai pas franchement essayé d’autre chose, hormis un peu de trottinette, des fois, pour m’amuser. Ce qui m’a motivé, c’est surtout la possibilité de le faire dans le coin, avec mes amis. Je n’aime pas trop faire des compétitions, et ce n’est pas incompatible avec le skate.

C’est quoi le skate?

En général, c’est un sport plutôt libre dans la pratique. Pour les compétitions, ça dépend. La plus grande que j’ai faite, Fahrenheit, consistait en un run de qualifications de 45 secondes, puis un autre en demi, et un en finale. Un jury nous note selon nos figures, celles avec le plus de style, d’originalité…

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Les sponsors, ça se passe comment?

J’en ai plusieurs, la plupart m’ont repéré sur Instagram. Ils me présentent les différents composants de mon skate. Le Shuffle skateshop de Cherbourg fournit mes planches, Skrt fournit le grip, qui recouvre le dessus de la planche, d’autres des vêtements… Pour le reste, le département de la Manche aide au financement de mes voyages.

Où peut-on te voir en compétition?

Pour l’instant je n’ai rien de prévu spécialement. Je n’en fais pas souvent, parce que je ne suis pas trop à l’aise, et je me rate souvent. Je vais peut-être participer à la Fahrenheit, une grande compétition internationale, qui attire des jeunes jusqu’à 16 ans. Ce qui est sûr, c’est que je vais voyager pour skater. À Bordeaux et Hossegor, ils ont de bons spots avec une communauté de skateurs active.

La saison Covid, ça change quoi?

Ça m’a beaucoup limité dans mes voyages. D’habitude, je bouge beaucoup en France pour filmer des vidéos. Avec les restrictions de déplacement, je n’ai pas pu sortir de Coutances, et on n’est pas très gâté en termes de skatepark… Il y avait quand même de quoi pratiquer un peu, et j’ai pu progresser avec mon frère.



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