24 Heures Motos. Un simulateur MotoGP pour peaufiner le pilotage. sport


Les vacances scolaires ont beau battre leur plein, au SERT, le temps n’est pas au repos. Alors que l’écurie sarthoise prépare les 24 Heures motos, à un mois et demi de la course, Damien Saulnier et ses pilotes ont pu découvrir un simulateur de moto, la semaine dernière. L’outil, exploité par la société DVS de David Veillon, est utilisé par de nombreux pilotes MotoGP comme Rossi, Lorenzo, Marquez ou Pedrosa.

«C’est un simulateur qui a été pensé par Alex Crivillé, le seul champion GP 500 espagnol, explique David Veillon. L’idée c’est de travailler notamment sur les muscles de la coiffe des rotateurs (muscles de l’épaule), une partie du corps sur a toujours un peu de carences, en moto, comme en natation par exemple. Et ils se sont demandés comment travailler cela. »

Voici 5-6 ans qu’il promeut cet outil, qui est bien dédié aux pilotes professionnels. «On travaille sur la démocratisation de la machine. C’est une machine de travail, pour les pilotes pro. On travaille sur la musculation, de la réactivité et aussi et du réconfort mental. »

photo martin renaudin, au sert, s'est testé au simulateur motogp.  © arnaud despelchain

Martin Renaudin, au Sert, s’est testé au simulateur MotoGP. © Arnaud Despelchain

David Veillon le dit cependant: «Ce n’est pas un simple simulateur de pilotage. C’est plus pour peaufiner le pilotage. On n’apprend pas à faire de la moto avec, on s’améliore. » Cabrage, roulis … «On dispose de tout: freins, vitesse, accélérateur… C’est pour performer, sur le positionnement des épaules, des pieds, la posture, comment on respire. Je dirais que l’on est à 85% de la réalité. »

Se connaître davantage

Le simulateur peut donc se montrer très intéressant dans la progression d’un pilote. Surtout à une période où les roulages en réels coûtent cher, et avec le Covid-19, il peut souvent être difficile de se déplacer. L’intérêt peut donc être réel pour des écuries comme le SERT, qui évoluent à haut niveau, pour aller chercher ces fameux dixièmes qui font la différence, en piste.

photo david veillon exploite le simulateur motogp.  © arnaud despelchain

David Veillon exploite le simulateur MotoGP. © Arnaud Despelchain

D’autant plus que la gamme de circuits proposés est importante: «Sur un tous les tracés. Les pilotes peuvent enregistrer leurs roulages et peuvent analyser leur pilotage. Cela permet de mieux se gérer, de se connaître davantage. »

Et le simulateur a démontré son efficacité. «Les deux secteurs essentiels pour une évolution: la réactivité et la résistance. On peut ainsi travailler sur les championnats de vitesse. » Car en étant plus à l’aise sur une moto, plus confortable, on se fatigue moins. Et sur un cours de 8, 12 ou 24 Heures, cela peut faire la différence, à terme.



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