Un tribunal vietnamien emprisonne un ex-responsable de la santé dans le cadre d’une campagne anti-corruption


HANOI, 19 mai (Reuters) – Un tribunal vietnamien a condamné jeudi un ancien vice-ministre de la Santé à quatre ans de prison pour son implication dans un réseau de trafic de faux médicaments.

Truong Quoc Cuong, 59 ans, qui était vice-ministre de la Santé depuis 2016, a été accusé à la fin de l’année dernière d’avoir aidé des entreprises locales à importer pour plus de 148 milliards de dongs (6,4 millions de dollars) de faux médicaments à vendre sur le marché intérieur, selon un ministère de la Santé publique. Déclaration de sécurité.

Les autorités vietnamiennes ont intensifié leur campagne anti-corruption avec une récente série d’arrestations visant des hommes d’affaires éminents, des régulateurs du marché et des responsables de la santé.

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Des dizaines de hauts responsables de la santé ont été accusés d’actes répréhensibles dans l’approvisionnement médical, notamment en affirmant avoir surestimé le coût des kits de test de coronavirus.

Le Parti communiste du Vietnam a également proposé de sanctionner le ministre de la Santé Nguyen Thanh Long pour son « implication dans des actes répréhensibles ».

Il n’était pas clair si Cuong avait plaidé coupable. Il a été reconnu coupable d’avoir fait preuve « d’un manque de responsabilité, entraînant de graves conséquences » lors de son procès de sept jours à Hanoï, a déclaré son avocat, Nguyen Hong Bach.

Le tribunal a également condamné 13 autres personnes à des peines allant de deux à 20 ans de prison pour leur implication dans l’affaire, selon un communiqué de la police.

(1 $ = 23 139 dongs)

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Reportage de Khanh Vu; Montage par Kanupriya Kapoor

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