Un think tank international veut réformer le modèle d’affaires du droit


Richard Tromans, Kelly Harbour, Helena Hallgarn, Sacha Kirk, Mark Medice et Patrick Fuller font partie du groupe.  Photos: LinkedIn

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Richard Tromans, Kelly Harbour, Helena Hallgarn, Sacha Kirk, Mark Medice et Patrick Fuller font partie du groupe. Photos: LinkedIn

Sept leaders et experts du monde du droit ont formé un groupe conduit par le blogueur et consultant Richard Tromans. Ce think tank cherche à apporter du changement dans le modèle d’affaires du droit, un article de Law Sites.

Le think tank, nommé Changing Legal, se concentre sur trois aspects interreliés: la mise à jour des heures facturables, l’élaboration de normes communes et la promotion de moyens alternatifs offerts des services légaux.

Né d’une entrée de blogue de Richard Tromans à propos de la mort de l’heure facturable, le groupe a élargi sa ligne de pensée quand ses fondateurs, qui ont réalisé que le modèle d’affaires actuel ne mourrait jamais tant qu’une taxonomie plus uniforme ne serait pas adopté, permettant à des modèles alternatifs de se développer.

Au-delà de l’idée d’abandonner l’heure facturable, Richard Tromans soutient surtout que le marché du droit doit revoir la façon dont les services légaux sont produits et la manière d’en évaluer la valeur.

Selon lui, l’évolution vers un modèle qui ne soit pas orienté uniquement sur le temps, pourtant désirée par plusieurs dans l’industrie, ne s’est pas encore produite car d’autres étapes doivent être franchies d’abord.

Ainsi, il faudrait d’abord identifier le travail légal et créer des taxonomies de manière à ce que tous puissent décrire et que ce qu’ils produisent. Créer des standards communs, bref.

Ce sont ces étapes préliminaires qui, selon Tromans, manquaient aux tentatives passées de sortir du modèle des heures facturables.

Le think tank mettra en commun les réflexions et les avancées de groupes partout dans le monde à proposer des nouvelles façons de faire. Il tente également de normaliser le discours de changement dans le monde légal, de créer des partenariats avec d’autres organisations, d’organiser des événements et des rencontres ainsi que de produire et de partager des données sur l’industrie.

Parmi les fondateurs de Changing Legal, on trouve Kelly Harbour, directrice des relations clients et de l’innovation à Goulston et Storrs, Helena Hallgarn, cofondatrice de Virtual Intelligence VQ et vice-présidente de l’Association européenne de technologie légale, Sacha Kirk, cofondatrice de Lawcadia, Mark Medice, directeur de LawVision, Patrick Fuller, Vice-président d’ALM Intelligence, ainsi que Lev Breydo, professeur à l’Université Villanova.

S’il est optimiste de voir un nouveau modèle d’affaires émerger, Tromans ne s’attend pas à ce que ça se fasse en claquant des doigts. Il envisage plutôt une transformation sur une dizaine d’années.



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