un rapport remis aux parlementaires


Ce rapport formule des recommandations pour corriger certains effets indésirables d’une réforme votée en lois de finances pour 2019 et 2020.

Un rapport visant à simplifier et à améliorer le régime d’imposition des contribuables domiciliés hors de France mais imposables sur leurs revenus de source française a été remis mardi aux députés des Français de l’étranger.

« Nous remettons ce rapport du gouvernement aux parlementaires avec l’objectif de trouver une solution conciliant simplification, soutenabilité et justice fiscale », ont déclaré Olivier Dussopt, le ministre délégué des Comptes publics, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé notamment des Français de l’étranger dans une déclaration écrite transmise à l’AFP.

Effets indésirables

Ce rapport formule des recommandations pour corriger certains effets indésirables d’une réforme votée en lois de finances pour 2019 et 2020, qui visait à rapprocher le régime d’imposition des contribuables non résidents de celui des contribuables résidents, mais qui s’est traduite par une augmentation du niveau d’imposition d’un grand nombre d’entre eux.

Objectif de ce rapport est d’aboutir à une nouvelle réforme dans le projet de loi de finances pour 2021. Les contribuables non-résidents, au nombre de 470.000, sont domiciliés majoritairement en Belgique, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis .

La suppression de la retenue à la source libératoire s’étant traduite par une hausse d’impôt, le rapport propose une « décote » aux non-résidents ayant choisi de déclarer leurs revenus mondiaux en France. Autres pistes, mettre en place un barème spécifique pour ces contribuables ou revenir sur la suppression de la retenue à la source.

Goulot d’étranglement

La retenue à la source, qui s’applique précisément aux non-résidents, est distincte du prélèvement à la source mis en place en France en janvier 2019.

Pour améliorer la collecte, la Direction des impôts des non-résidents a bénéficié d’une mesure de rattrapage de ses effectifs, qui sera de 435 en décembre 2020.

« Ce renforcement, indispensable pour réduire le temps d’attente et de traitement actuels des sollicitations des usagers, dont le nombre est très important (335.000 appels téléphoniques par an, 150.000 courriels reçus) ne nécessite pas de solution de manière structurelle le goulot d «étranglement inévitable lié à une population en croissance constante», souligne le rapport.

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