Trois casques bleus tanzaniens blessés en République centrafricaine |


L’un des soldats a été grièvement blessé et a dû être évacué vers Bouar pour y être soigné, puis vers la capitale, Bangui, a informé la MINUSCA.

Les « casques bleus » se trouvaient dans le village de Batouri Bole, à Mambéré-Kadéï, dans le sud-ouest du pays, lorsque l’incident s’est produit.

Elle s’est déroulée vers 11h00, heure locale, alors que leur convoi quittait la ville de Berbérati pour les avant-postes militaires temporaires de la Force à Gbambia et Amada-Gaza, situés à environ 100 kilomètres au nord-est de Berbérati.


Casques bleus de la MINUSCA en patrouille en République centrafricaine.

Casques bleus de la MINUSCA en patrouille en République centrafricaine., par MINUSCA/Catianne Tijerina

Remplir le mandat

La MINUSCA a fermement condamné l’utilisation d’engins explosifs par des groupes armés dans les zones contestées de la RCA, qui ont déjà fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile.

Le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a souhaité un prompt rétablissement aux soldats de la paix blessés.

« Malgré les conditions difficiles auxquelles sont confrontés nos casques bleus sur le terrain, aggravées par l’apparition d’engins explosifs improvisés, La MINUSCA reste résolument déterminée à mener à bien son mandat pour la paix et la stabilité, » il a dit.

Série d’attaques

C’est la troisième fois que les Casques bleus de la MINUSCA sont victimes d’engins explosifs explosant sous des véhicules de l’ONU.

En novembre dernier, une attaque malhonnête par des éléments de la garde présidentielle contre un véhicule de la mission avait fait dix casques bleus égyptiens non armés blessés à Bangui.

À l’époque, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait exhorté les autorités à ne ménager aucun effort pour enquêter sur « l’attaque inacceptable ».

Plus de 14 000 membres du personnel en uniforme servent au sein de la MINUSCA, présente dans le pays depuis 2014, à la suite de l’éruption l’année précédente de violences intercommunautaires meurtrières entre des milices majoritairement chrétiennes et majoritairement musulmanes, qui ont déstabilisé la RCA.

Le gouvernement a déclaré un cessez-le-feu unilatéral en octobre, et bien qu’une grande partie du pays reste sous l’emprise de groupes armés, des mesures positives ont été prises cette année pour renforcer la démocratie et l’état de droit.

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