Selon un rapport du DOJ, l’information et les procédures de LBC/FT sont essentielles dans la lutte contre la criminalité numérique internationale. – KogoCrypto


L’étude du ministère de la Justice, mandatée par le décret présidentiel sur le développement des actifs numériques, propose d’étendre les initiatives existantes.

Le ministère de la Justice des États-Unis (DOJ) a publié mardi un rapport sur l’application de la loi internationale relative aux actifs numériques. Il s’agit du premier d’une douzaine de rapports mandatés par le décret présidentiel du 9 mars du président Joe Biden « Assurer le développement responsable des actifs numériques ».

Le rapport, intitulé « Comment renforcer la coopération internationale en matière d’application de la loi pour détecter, enquêter et poursuivre les activités criminelles liées aux actifs numériques », a été rédigé avec la collaboration des départements d’État, du Trésor et de la Sécurité intérieure, ainsi que de la Securities and Exchange Commission. (SEC) et Commodity Futures Trading Commission (CFTC).

Les pays ont des degrés divers de capacité à faire face aux activités criminelles en raison des défis uniques en matière d’application de la loi associés à la nature des transactions d’actifs numériques, tels que leur anonymat et leur capacité à traverser les frontières instantanément, selon le rapport. Il énumère le blanchiment d’argent, les activités de ransomware, la cybercriminalité, la fraude, le vol, le financement du terrorisme et le contournement des sanctions parmi les activités criminelles en question.

La faiblesse de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT), les cadres législatifs limités et le manque d’expertise face à un paysage de menaces en évolution sont également des obstacles à l’efficacité des efforts de lutte contre la criminalité transnationale.

Le partage d’informations est un élément clé des efforts internationaux d’application de la loi, mais un partage efficace d’informations entre les agences américaines est nécessaire pour que les efforts internationaux réussissent, note le rapport, et une approche pangouvernementale augmente l’efficacité globale de l’application de la loi. Les États-Unis ont conclu plusieurs accords et organisations, tels que le Groupe d’action financière (GAFI) et l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) pour améliorer le partage d’informations.

Les recommandations du rapport sont en grande partie pour plus de la même coopération et du partage d’informations. Il est particulièrement détaillé pour répondre à la nécessité d’une réglementation accrue en matière de LBC/FT. Les acteurs criminels sont en mesure de tirer parti de l’arbitrage juridictionnel, note le rapport.

« Encouragez les partenaires à examiner et à peser les risques de réputation et de sécurité nationale et les implications politiques associés à l’autorisation de certaines entreprises d’actifs virtuels à opérer à l’intérieur de leurs frontières. »

De nombreuses agences américaines ont des efforts internationaux de formation et de sensibilisation qui contribuent à la lutte contre la criminalité internationale.

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