Santé Canada autorise Paxlovid de Pfizer


Santé Canada a autorisé l’utilisation de Paxlovid, le traitement antiviral de Pfizer pour les personnes atteintes de COVID-19 léger à modéré, qui présentent un risque élevé de développer une maladie grave.

Il s’agit de la première thérapie COVID-19 autorisée qui peut être prise à domicile, au lieu d’être administrée dans un hôpital ou un établissement de soins de santé.

Le traitement consiste en deux comprimés de nirmatrelvir et un comprimé de ritonavirof pris ensemble deux fois par jour pendant cinq jours. Les patients doivent commencer le traitement dès que possible après un diagnostic de COVID-19 et dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.

Lors d’une conférence de presse lundi, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a déclaré que si un test PCR n’est pas disponible ou si les résultats ne seront disponibles que plus de cinq jours après l’apparition des symptômes, un test antigénique rapide peut être utilisé.

Le Dr Supriya Sharma, conseillère médicale en chef de Santé Canada, a ajouté qu’un résultat positif à un test rapide d’antigène est « très précis ».

Le Dr Tam a déclaré que, en particulier en ce qui concerne les tests limités disponibles dans plusieurs parties du pays, il y aura des « considérations opérationnelles clés sur le terrain » pour fournir efficacement ce traitement aux Canadiens.

Seringues médicales avec inscription Paxlovid pour le traitement Covid-19

Seringues médicales avec inscription Paxlovid pour le traitement Covid-19

Comment le nouveau médicament sera distribué

À ce stade, l’allocation de Paxlovid sera déployée dans les provinces et les territoires sur une base par habitant.

La première expédition du Canada est de 30 000 traitements avec 120 000 traitements arrivant d’ici la fin mars. Le Canada a acheté un million de doses avec une option pour en acheter 500 000 autres.

Les informations soumises à Santé Canada par Pfizer ont révélé que Paxlovid réduisait le risque d’hospitalisation et de décès causés par la COVID-19 de 89 % lorsque les médicaments étaient commencés dans les trois jours suivant l’apparition des symptômes, et de 85 % lorsqu’ils étaient commencés dans les cinq jours. au début des symptômes.

Paxlovid peut provoquer des interactions avec d’autres médicaments qui peuvent diminuer l’efficacité du médicament ou éventuellement causer un effet plus grave, dans certains cas.

Certaines interactions avec Paxlovid incluent des médicaments utilisés pour traiter la dysfonction érectile, des médicaments utilisés pour réduire le cholestérol sanguin, des médicaments utilisés pour traiter la dépression, des médicaments utilisés pour traiter le SIDA et certains médicaments pour le cœur.

Le Dr Tam a ajouté que les groupes les plus à risque devraient être prioritaires, y compris les personnes modérément à gravement immunodéprimées qui ne devraient pas développer une réponse adéquate à l’infection par le SRAS-CoV-2, quel que soit leur statut vaccinal.

« Nous savons que les personnes non vaccinées courent un risque plus élevé d’avoir des conséquences graves et d’être hospitalisées », a déclaré l’administrateur en chef de la santé publique du Canada.

« Au Canada, nous traitons les gens tels qu’ils sont et selon les besoins de santé qu’ils peuvent avoir », a déclaré Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé du Canada lors d’une conférence de presse lundi après-midi. « C’est ce que les médecins et les infirmières font tous les jours, ils ne posent pas de questions sur les choix des gens ou sur la nature humaine des gens, ils s’occupent des gens, ils se soucient des gens. »

« Cela dit, un médicament est un traitement. C’est bien mieux de ne pas avoir à se faire soigner et le meilleur moyen de ne pas avoir à se faire soigner, c’est de se faire vacciner. »

De plus, les personnes de 80 ans et plus dont les vaccins ne sont pas à jour devraient être prioritaires, ainsi que les personnes de 60 ans et plus qui vivent dans des communautés rurales ou éloignées mal desservies, résidant dans un établissement de soins de longue durée ou celles des Premières Nations, des Inuits et des Métis. communautés dont les vaccinations ne sont pas à jour.

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