REFILE-UPDATE 2-Un ministre français se rend en Moselle orientale pour s’attaquer aux variantes de COVID «  inquiétantes  »


(Renouvellement pour indiquer clairement dans le titre et le premier paragraphe que la visite est terminée)

PARIS, 12 février (Reuters) – Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, s’est rendu vendredi dans l’est de la Moselle pour tenter de contenir des variantes hautement contagieuses du COVID-19 alors que les autorités régionales ont appelé à un verrouillage local.

Les autorités n’ont jusqu’à présent pas ordonné un verrouillage local, mais Veran a déclaré que les campagnes de dépistage et de vaccination seraient intensifiées dans la région.

«Notre système (de santé) n’est pas débordé», a déclaré le ministre aux journalistes, ajoutant qu’il continuerait à travailler avec les autorités locales.

Son voyage est survenu un jour après avoir déclaré que les variantes détectées pour la première fois au Brésil et en Afrique du Sud représentaient désormais 4 à 5% de tous les nouveaux cas enregistrés en France et qu’il était encore temps de les empêcher de se propager.

Il a déclaré que la situation était «préoccupante» en Moselle, l’un des foyers de la première vague d’infections il y a près d’un an à la frontière avec le Luxembourg et l’Allemagne. Veran doit rencontrer les autorités locales plus tard dans la journée pour discuter d’un plan d’action.

«Rien n’est exclu (en Moselle)», a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à la radio Europe 1.

François Grosdidier, maire de Metz, la plus grande ville du quartier, a appelé à un «véritable verrouillage» et à la fermeture des écoles.

Contrairement à certains de ses voisins qui peinent à contrôler les variantes les plus contagieuses, la France a résisté au recours à un nouveau lock-out, espérant qu’un couvre-feu national en place depuis le 15 décembre, d’abord à 20 heures puis à 18 heures, sera assez pour contenir la pandémie.

Veran, qui a noté que la variante détectée pour la première fois en Grande-Bretagne représentait désormais 25% des nouvelles infections confirmées en France, a également déclaré que le gouvernement déciderait dans les semaines à venir si des mesures plus restrictives étaient nécessaires au niveau national.

Certains scientifiques pensent que le président Emmanuel Macron a pris un pari en se prononçant contre un nouveau lock-out, avec une réelle chance de flambée des affaires à venir.

Le nombre moyen de nouvelles infections en France a continué de baisser jeudi et le nombre de personnes hospitalisées pour la maladie a diminué pour un troisième jour consécutif.

Mais le nombre total de patients en réanimation, autre mesure de la pandémie étroitement surveillée par le gouvernement, a augmenté de 18 à 3337.

Avec 3,41 millions de cas, la France est le sixième pays le plus infecté au monde. Son bilan de près de 81 000 morts est le septième le plus élevé au monde. (Reportage de Benoit Van Overstraeten, Geert De Clercq et Matthieu Protard; Montage par Sudip Kar-Gupta, Nick Macfie et Jonathan Oatis)

Laisser un commentaire