Quelle est la différence entre la retraite au Canada et aux États-Unis?



La retraite au Canada par rapport aux États-Unis : un aperçu

Les gouvernements américain et canadien offrent bon nombre des mêmes types de services à ceux qui planifient leur retraite et à ceux qui ont pris leur retraite. Cependant, les retraités canadiens trouvent la vie après le travail beaucoup moins stressante, car les craintes de manquer d’argent ne sont pas aussi répandues qu’aux États-Unis. De telles craintes poussent certains retraités américains à trouver des moyens de compléter leurs revenus de retraite.

Points clés à retenir

  • Les régimes enregistrés d’épargne-retraite et le compte d’épargne libre d’impôt canadiens s’apparentent aux IRA traditionnels et Roth des États-Unis.
  • Les comptes de retraite canadiens ont des limites de cotisation plus généreuses et moins de limites de distribution que les comptes américains.
  • Le régime de retraite du Canada pour les personnes âgées, la Sécurité de la vieillesse, est financé par les recettes fiscales générales, tandis que la Sécurité sociale américaine est financée par les charges sociales.
  • L’assurance-maladie à payeur unique du Canada est offerte aux citoyens tout au long de leur vie.
  • America’s Medicare n’est éligible qu’aux personnes de 65 ans et plus et couvre un pourcentage inférieur des frais médicaux.
  • Cependant, les Canadiens ont tendance à payer des impôts sur le revenu plus importants que les Américains.

Un avantage majeur pour les Canadiens est le système de soins de santé universel financé par l’État, qui leur fournit des services médicaux essentiels tout au long de leur vie, ainsi qu’à la retraite, sans quote-part ni franchise.

En revanche, à moins qu’ils ne soient handicapés ou que leurs revenus soient extrêmement faibles, les Américains n’ont pas d’assurance à payeur unique jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 65 ans, date à laquelle ils peuvent prétendre à Medicare. Même cela est loin d’être exhaustif. L’assurance-maladie couvre environ 62 % des dépenses de santé.

Une étude réalisée en 2019 par l’Employee Benefit Research Institute estime que certains couples de 65 ans, sans couverture médicale de l’employeur, auront besoin d’environ 363 000 $ pour payer confortablement les primes d’assurance-maladie et les frais médicaux à la retraite.

Principales différences : régimes d’épargne-retraite

Lorsqu’il s’agit d’épargner pour la retraite, le Canada et les États-Unis offrent tous deux aux particuliers des véhicules financiers similaires avec des avantages fiscaux similaires.

Limites de cotisation : REER vs IRA traditionnel et 401(k)

Au Canada, les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) permettent aux investisseurs de bénéficier d’une déduction fiscale sur leurs cotisations annuelles. L’argent investi dans le régime fructifie à l’abri de l’impôt, ce qui augmente les avantages des rendements composés. Les cotisations peuvent être versées jusqu’à l’âge de 71 ans et le gouvernement fixe des limites maximales au montant pouvant être placé dans un compte REER (18 % du salaire d’un travailleur, jusqu’à 27 820 $ pour 2022).

Selon l’Agence du revenu du Canada, ce chiffre passe à 29 210 $ en 2022. Les investisseurs peuvent contribuer davantage, mais les sommes supplémentaires supérieures à 2 000 $ seront frappées de pénalités.

IRA traditionnels

Aux États-Unis, les cotisations au compte de retraite individuel traditionnel (IRA) sont plus limitées que leur contrepartie canadienne. L’Internal Revenue Service (IRS) a fixé la contribution maximale pour les IRA traditionnels à 6 000 $ par an pour 2021 et 2022, ou le montant de votre compensation imposable pour l’année d’imposition. Les personnes de plus de 50 ans peuvent empocher 1 000 $ supplémentaires par an en 2021 et 2022 dans le cadre d’une contribution de rattrapage.

En outre, les IRA entraînent une pénalité fiscale de 10 % si les fonds sont retirés avant que le contribuable n’atteigne l’âge de 59 ans et demi ; cependant, il existe une exemption spéciale à l’âge de 55 ans appelée 72

Régimes à cotisations définies

Les régimes à cotisations définies, qui comprennent Les plans américains 401(k), offerts par un employeur, sont plus comparables aux REER. La limite de cotisation annuelle pour 2021 est de 19 500 $ (passant à 20 500 $ en 2022), et les personnes de 50 ans et plus peuvent cotiser 6 500 $ supplémentaires par année pour un total de 26 000 $ (27 000 $ en 2022), y compris la contribution de rattrapage.

Aux taux de change de novembre 2021, 26 500 USD équivaut à près de 33 000 CAD. Malgré le fait que les REER permettent des cotisations plus élevées, les Canadiens riches ont tendance à payer plus d’impôts que leurs voisins du Sud.

Âge de cotisation à l’IRA et loi SECURE

La loi Setting Every Community Up for Retirement Enhancement (SECURE) a été signée par le président Trump en décembre 2019. La loi élimine l’âge maximum pour les cotisations traditionnelles à l’IRA, qui était auparavant plafonné à 70 ans et demi.

Cependant, les Américains qui ont eu 70 ans et demi en 2019 devaient encore retirer leurs distributions minimales requises (RMD) en 2020 ou ils encouraient une lourde pénalité de 50 % de leur RMD. Ceux qui ont eu 70 ans et demi en 2020 ne sont pas tenus de retirer leur RMD avant l’âge de 72 ans. Le premier retrait doit avoir lieu avant le 1er avril suivant, de sorte que les personnes qui ont eu 70 ans et demi en 2019 auraient pu attendre le 1er avril pour retirer leur RMD. 2020. Ils devaient ensuite prendre un autre RMD avant le 31 décembre suivant et tous les 31 décembre par la suite.

Retraits et impôts

Les retraits d’un REER peuvent survenir à tout moment mais sont classés comme un revenu imposable, qui devient assujetti à des retenues d’impôt.L’année où le contribuable atteint 71 ans, le REER doit être soit encaissé, soit transformé en rente ou en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR).

Pour les contribuables américains, les IRA traditionnels et les 401 (k) sont structurés pour offrir les mêmes types d’avantages, selon lesquels les cotisations sont déductibles d’impôt et les gains en capital sont à imposition différée. Cependant, les retraits ou les distributions sont imposés au taux d’imposition sur le revenu de la personne.

Le CELI du Canada contre le Roth IRA des États-Unis

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) du Canada est assez similaire aux Roth IRA aux États-Unis. Ces deux véhicules axés sur la retraite sont financés avec de l’argent après impôt, ce qui signifie qu’il n’y a pas de déduction fiscale l’année de la cotisation. Cependant, les deux comptes offrent une croissance des revenus libre d’impôt et les retraits ne sont pas imposés.

Plafonds de cotisation pour les CELI et les Roth IRA

Les résidents canadiens de plus de 18 ans peuvent cotiser jusqu’à 6 000 $ à un CELI en 2021, le même montant qu’en 2020; ceux qui ont cotisé en 2021 pour la première fois pouvaient déposer 75 500 $, à condition qu’ils aient 18 ans en 2009 (l’année de création des comptes).

La contribution annuelle maximale à un Roth IRA est de 6 000 $ pour 2021 et 2022 ou de 7 000 $ avec la contribution de rattrapage de 1 000 $ pour les personnes de plus de 50 ans. De plus, il n’y a aucune limite quant au moment où l’on doit cesser de cotiser et commencer à retirer de l’argent avec l’un ou l’autre de ces comptes.

Avantages des CELI par rapport aux Roth IRA

Les CELI offrent deux avantages importants par rapport aux Roth IRA. Les jeunes Canadiens épargnant pour la retraite peuvent reporter leurs cotisations aux années futures, alors qu’une telle option n’est pas disponible avec les Roth IRA.Par exemple, si un contribuable a 35 ans et qu’il est incapable de verser 6 000 $ dans son compte, en raison d’une dépense imprévue, l’année suivante, le montant total admissible s’accumule à 12 000 $.

Les plafonds de cotisation ont changé d’une année à l’autre depuis la création du CELI en 2009, le plafond étant parfois fixé à différentes fourchettes entre 5 000 $ et 10 000 $; la limite cumulative actuelle pour 2021 est de 75 500 $.??

Deuxièmement, alors que des sommes équivalentes aux cotisations peuvent être retirées à tout moment, les distributions de revenus des Roth IRA doivent être classées comme « qualifiées » afin d’éviter les impôts. Les distributions admissibles sont celles effectuées après que le compte a été ouvert pendant cinq ans et que le contribuable est invalide ou a plus de 59 ans et demi.Le régime du Canada offre plus de flexibilité en termes de prestations pour ceux qui planifient leur retraite.

Différences clés : Pensions gouvernementales

Les États-Unis et le Canada offrent aux travailleurs un revenu garanti une fois qu’ils atteignent l’âge de la retraite. Cependant, ces régimes de retraite fédéraux diffèrent les uns des autres à plusieurs égards.

La Sécurité de la vieillesse du Canada contre la Sécurité sociale des États-Unis

Le Canada a un système en trois parties : la Sécurité de la vieillesse (SV), financée par l’argent des contribuables canadiens, offre des prestations aux Canadiens admissibles âgés de 65 ans et plus; le Régime de pensions du Canada (RPC), financé par des retenues sur le salaire (comme la Sécurité sociale aux États-Unis), offre des prestations dès l’âge de 60 ans; et le Supplément de revenu garanti (SRG) est offert aux Canadiens les plus pauvres.??????

La SV offre des prestations aux citoyens admissibles âgés de 65 ans et plus. Bien qu’il existe des règles complexes pour déterminer le montant du paiement de la pension, généralement, une personne qui a vécu au Canada pendant 40 ans, après avoir atteint l’âge de 18 ans, est admissible à recevoir le paiement complet (à partir de 2021) de 615,37 $ par mois.

De plus, des suppléments de revenu garanti (553,28 $ ou 919,12 $, selon l’état matrimonial) et des allocations (1 168,65 $) sont offerts aux retraités dont le revenu annuel peut atteindre 44 688 $.La LSO met en œuvre une disposition de récupération, connue sous le nom de recouvrement ou remboursement de la SV, ce qui signifie que les salariés à revenu élevé de plus de 65 ans sont tenus de rembourser une partie ou la totalité de la pension de la SV. Cette récupération est ajustée annuellement pour tenir compte de l’inflation et variera en fonction du revenu déclaré.

Tout comme avec la sécurité sociale, les bénéficiaires de la SV qui choisissent de retarder le versement de leurs prestations peuvent obtenir des versements plus élevés ; actuellement, les prestations peuvent être différées jusqu’à cinq ans, jusqu’à 70 ans.Les prestations de la SV sont considérées comme un revenu imposable et comportent certaines dispositions de remboursement pour les personnes à revenu élevé.

Pour subventionner les soins de santé et les retraites universels, le Canada impose des impôts sur le revenu plus élevés à ses citoyens que les États-Unis ne le font à ses résidents.

La sécurité sociale américaine, en revanche, ne se concentre pas exclusivement sur la fourniture d’un revenu de retraite, mais englobe des domaines supplémentaires tels que le revenu d’invalidité, les prestations de survivant et Medicare (dans la mesure où les primes de Medicare sont déduites des prestations de sécurité sociale). Les questions d’impôt sur le revenu de la sécurité sociale sont légèrement plus complexes et dépendent de facteurs tels que l’état matrimonial du bénéficiaire et si les revenus ont été générés ou non par d’autres sources ; les informations fournies dans le formulaire IRS SSA-1099 détermineront le taux d’imposition de l’avantage.

Les individus sont éligibles pour recevoir des prestations partielles à 62 ans et des prestations complètes (3 148 $ par mois est le maximum à partir de 2021, passant à 3 345 $ en 2022) une fois qu’elles ont 66 ou 67 ans, selon l’année de naissance. L’admissibilité est déterminée par un système de crédits, selon lequel les bénéficiaires qualifiés doivent obtenir un minimum de 40 crédits, et ils peuvent gagner des crédits supplémentaires pour augmenter leurs paiements en retardant le paiement des prestations initiales jusqu’à l’âge de 70 ans.

La ligne de fond

En général, les programmes de retraite du Canada sont considérés comme plus sûrs, car ils sont financés par les recettes fiscales générales. Aux États-Unis, on craint continuellement que le système de sécurité sociale, qui est financé par les charges sociales sur les salaires des employés, ne fasse faillite.

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