Nouveau et remarquable, de la découverte de la joie aux histoires de sport décalées


BLACK BOX : Le mémoire qui a déclenché le mouvement #MeToo au Japon, par Shiori Ito. (Feminist Press, journal, 17,95 $.) En 2015, Ito a été violée par un journaliste qu’elle avait rencontré pour boire un verre. Son récit de l’agression et de ses conséquences a conduit le Japon à un calcul culturel et juridique.

SIDECOUNTRY : Contes de mort et de vie sur les routes secondaires du sport, par John Branch. (Norton, 27,95 $.) Branch, un journaliste du Times qui écrit fréquemment sur le sport sous des angles décalés, rassemble ici 20 de ses articles préférés, y compris « Snow Fall », lauréat du prix Pulitzer, sur les skieurs pris dans une avalanche.

VOLÉ : Un mémoire, par Élisabeth Gilpin. (Grand Central, 28 $.) À 15 ans, l’auteur était une excellente étudiante et une athlète vedette – mais elle était aussi déprimée et en colère, alors ses parents, tenant compte des conseils d’un consultant, l’ont inscrite à un programme d’internat « thérapeutique ». Ce mémoire détaille les abus qu’elle y a subis.

PHOSPHORESCENCE : Un mémoire de trouver la joie lorsque votre monde s’assombrit, par Julia Baird. (Random House, 27 $.) Face au chagrin et au cancer, Baird (dont le livre précédent était une biographie de la reine Victoria) recherchait méthodiquement des moments de joie dans la nature et les amitiés.

LA MER DANS LESQUELS NOUS NAGEONS : Comment les histoires fonctionnent dans un monde axé sur les données, par Frank Rose. (Norton, 25,95 $.) Rose s’appuie sur la psychologie et les neurosciences pour montrer comment les outils narratifs – personnage, anecdote, voix – nous aident à comprendre le monde.

Je ne sais pas qui dans mon club de lecture – vraiment un chat textuel – a choisi Fredrik Backman’s LES GENS ANXIEUX, mais il a produit des réactions polaires. « Perçant », a déclaré l’un d’eux. « Impossible de battre Ove », a déclaré un autre.

C’était quoi ? La vérité est que la vérité est compliquée. L’histoire (apparemment) commence par un cambriolage orchestré par un braqueur de banque qui prend accidentellement des otages dans un appartement montrant supervisé par un agent immobilier qui – attendez, où est l’agent immobilier ?

Et ainsi les câpres s’ensuivent. Voilà un homme en slip, chaussettes et tête de lapin ! Voilà un flic qui confond les lumières de Noël pour une bombe ! Voici un pistolet dont tout le monde sait qu’il est un faux jusqu’à ce qu’il soit réel ? Tragédie-comédie. Comédie-tragédie. Ce livre est-il drôle ? Ou pas? La vérité est que le livre est chargé de tragédie. Mais peut-être qu’au cœur de l’horreur, une paire de mains soulève une personne parce que c’est la bonne chose à faire. À la dernière page, votre sentiment de désespoir – et d’espoir – est complet.

—Francesca Donner, rédactrice, Genre et femmes

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