L’IRS classe les NFT dans les actifs numériques à des fins fiscales


Prise rapide :

  • L’IRS américain a modifié le langage pour l’année d’imposition 2022 afin d’inclure les NFT.
  • L’administration fiscale a désormais classé les NFT parmi les actifs numériques les qualifiant pour l’imposition.
  • Cette décision vise à faciliter la tâche des contribuables qui déposent des impôts liés à la cryptographie.

L’Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis a mis à jour le projet d’instructions pour l’année d’imposition 2022 afin de faciliter la tâche de ceux qui déposent des impôts liés à la cryptographie.

Cette semaine, la division fiscale du département du Trésor a publié un document classant les jetons non fongibles (NFT) comme actifs numériques, aux côtés des monnaies virtuelles comme les stablecoins.

«Les actifs numériques sont toutes les représentations numériques de valeur qui sont enregistrées sur un grand livre distribué sécurisé par cryptographie ou sur toute technologie similaire. Par exemple, les actifs numériques comprennent les jetons non fongibles (NFT) et les monnaies virtuelles, telles que les crypto-monnaies et les stablecoins. Si un actif particulier présente les caractéristiques d’un actif numérique, il sera traité comme un actif numérique aux fins de l’impôt fédéral sur le revenu », indique le document.

Un NFT est une représentation numérique d’un objet de collection, d’une marchandise, d’une œuvre d’art, d’un morceau de musique ou d’un clip vidéo stocké sur la blockchain. Les NFT sont devenus un mot à la mode pendant la pandémie au milieu d’un afflux de célébrités qui ont cherché d’autres moyens de monétiser leur base de fans.

Depuis lors, des entreprises grand public, notamment des marques de vêtements de sport et de mode comme Nike et Gucci, ainsi que les constructeurs de voitures de luxe Lamborghini, Ferrari et Bently ont tous fait leur incursion dans le monde du Web3 avec les NFT.

Cela a également attiré l’attention des commerçants opportunistes uniquement intéressés par le retournement des NFT à des fins lucratives. Les plus-values ​​sur les actifs numériques sont des éléments de revenu imposables.

Les organismes de réglementation américains ont zoomé sur l’espace NFT pour combler toutes les lacunes qui pourraient servir de voies d’évasion fiscale ou de cibles pour les fraudeurs.

La semaine dernière, la Securities and Exchange Commission (SEC) a lancé une enquête sur Yuga Labs pour déterminer quels NFT relèvent de la même classe que les actions. Plus tôt dans l’année, l’organisme de surveillance américain des marchés des capitaux a également lancé une enquête sur les NFT en se concentrant principalement sur les NFT fractionnés, qui, selon lui, étaient qualifiés de titres.

Les États-Unis ne sont pas le seul pays à avoir désormais reconnu les NFT comme des éléments imposables. En février, l’Inde introduit une taxe de 30 % sur les NFT, au titre des actifs virtuels. Singapour a également révélé le même mois qu’il imposerait les NFT au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. En mars, Israël a sauté dans le même train mais a classé la fiscalité des NFT sous l’impôt sur les plus-values.

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