Lettre : Les « efforts inlassables » de la Turquie pour réduire les émissions se poursuivent


Je vous écris pour exprimer mon mécontentement face à la référence à la Turquie dans l’article intitulé « Les pays riches se bousculent pour atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars de financement climatique » (Rapport, FT.com, 8 novembre).

Dans l’article, la Turquie est citée comme l’un des plus gros émetteurs au monde avec la Chine et la Russie. Cela ne reflète pas la vérité.

Selon les données scientifiques disponibles, la Turquie ne figure même pas dans le top 10 des grands émetteurs mondiaux. Au contraire, la part de responsabilité historique de la Turquie dans les émissions de gaz à effet de serre de la planète est inférieure à 1 % (0,6 % pour la période 1750-2019).

La Turquie poursuit ses efforts inlassables pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique, principalement avec ses propres moyens. Témoignant de sa sincère détermination à agir face à la crise climatique, la Turquie a récemment ratifié l’Accord de Paris.

Par conséquent, faire référence à la Turquie comme l’un des plus gros émetteurs au monde n’est ni juste ni scientifiquement correct.

Je vous serais reconnaissant de porter ces points à l’attention de vos lecteurs.

Umit Yalcin
Ambassadeur de Turquie au Royaume-Uni,
Londres SW1, Royaume-Uni

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