Lettre : La nouvelle autorité des anciens PM est une curiosité britannique


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C’est une curiosité de la politique britannique qu’un certain nombre d’anciens premiers ministres, dont les mandats ont généralement été jugés infructueux, parlent maintenant avec une autorité bien plus grande que celle qu’ils avaient en fonction. Prenez Theresa May, dont la remarque tranchante lors du débat à la Chambre des communes sur l’Afghanistan – « où est la Grande-Bretagne mondiale dans les rues de Kaboul ? » – est destiné à devenir un rappel éternel de l’incompétence du gouvernement sur l’Afghanistan et de la réflexion élogieuse sur le rôle mondial post-UE de la Grande-Bretagne.

Ou les contributions importantes au débat public de Gordon Brown (éducation, finance mondiale, développement) et John Major (Brexit, État de droit). On peut toutefois se demander si l’influence de ces anciens dirigeants serait plus grande s’ils avaient réservé des places à la Chambre des communes pour partager leur sagesse et leur expertise, comme le suggère Sebastian Payne dans son article « La Grande-Bretagne a besoin de trouver un meilleur rôle pour son ancien premiers ministres » (Notebook, 1er septembre).

Les preuves suggèrent que ces dirigeants disposent déjà de plateformes adéquates pour apporter des contributions substantielles au débat public. Le vrai problème est de savoir si quelqu’un écoute.

Richard Wright
Londres NW8, Royaume-Uni

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