Lettre: La débâcle de la Super League du football a des échos sur le Brexit


Curieusement, Philip Stephens semble avoir traîné son propre ancrage idéologique dans son récent article sur la Super League européenne (Opinion, 23 avril). Observant la réaction hostile à la Super League, il nous dit qu ‘«il n’y a vraiment pas de mystère» sur la montée du populisme, notant qu’elle avait été «enracinée dans une perception – souvent juste – que le système était truqué». Ailleurs, Stephens se plaint du mépris «des intérêts des communautés locales». Et encore une fois plus tard, on nous dit qu’à cause de la Super League, « dans l’ordre des choses, les fans locaux – ces » communautés « seraient relégués à la deuxième place ».

Pourtant, pour de nombreux Britanniques, le contrôle encore exercé sur leurs clubs de football locaux (avec ou sans Super League) par des nabobs et des ploutocrates étrangers n’est pas différent du pouvoir exercé par la Commission européenne non élue.

Se pourrait-il que Stephens commence enfin à comprendre pourquoi tant d’entre nous ont voté, en une phrase, «reprendre le contrôle»?

Gordon Bonnyman
Frant, East Sussex, Royaume-Uni

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