le sport amateur, privé de compétition, a le blues


« La rigolade, les entraînements qui sont assez sympathiques, tout nous manque! « A La Souterraine, Sébastien Tenza, président et joueur du petit club de volley, ne peut que patienter en attendant la levée des restrictions sanitaires. Pour lui, tout est à l’arrêt. Les entraînements en intérieur ne sont pas permis. « Sur un tout perdu. Quand il fera beau, on espère jouer un peu dehors, mais là on ne peut rien faire. »

Même si pour eux, les entraînements sont possibles, les footballeurs de l’Entente Guérétoise ont aussi le moral en Berne. « Sur un protocole sanitaire à acception, les entraînements sont un peu moins ‘cool’ que d’habitude« raconte Quentin Bodeau, le jeune gardien de l’équipe première. »La compétition, c’est vraiment ce qui manque le plus (…) ça me laisse du temps libre, je suis en études de kiné, je peux travailler sur mon mémoire … mais à choisir, je préférerais jouer tous les week -prend fin ! »

On attend, on vit au jour le jour

Quand pourra-t-on, le week-end, retourner au gymnase ou au stade, assister à un derby opposant deux équipes locales, puis refaire le match autour de la buvette? Les sportifs amateurs aimeraient bien une réponse à cette question. Un Guéret, les rugbymen du RCGC craignent une saison totalement blanche. « On ne sait pas comment ça va se terminer «  remarque Maxime Lascout, le capitaine de l’équipe 1. « Comment va-t-on pouvoir réellement reprendre le rugby, qui est un sport de contacts? On attend, sur vit au jour le jour.« Le club devrait être fixé sur la poursuite, ou l’annulation, des championnats, le 26 février.



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