Le graphique qui explique la crise FOMO des acheteurs
Les chiffres à la une sont surprenants: d’un mois à l’autre, le prix d’une maison australienne médiane augmente à son rythme le plus rapide en 32 ans.
Il y a maintenant des générations entières – y compris cet auteur – qui de leur vie n’ont jamais vu la chance d’acheter le rêve australien s’échapper aussi rapidement.
Mais qu’est-ce qui contribue au marché de l’électricité où des foules d’enchérisseurs potentiels sont prêts à affronter une tempête de pluie une fois en 100 ans pour soumissionner pour un semi-remorque à Sydney?
Selon l’indice hédonique de la valeur des maisons de CoreLogic, à l’échelle nationale, la valeur médiane d’un logement australien a augmenté de 2,8% en mars pour s’établir à 614 768 $.
Ce prix comprend à la fois les maisons individuelles et les unités.
Cependant, enterré dans les données, est potentiellement la raison pour laquelle. La force du marché du logement, selon CoreLogic, est « soutenue par une déconnexion entre l’offre et la demande ».
Tim Lawless, directeur de recherche de CoreLogic, a déclaré que la demande des acheteurs est si intense actuellement qu’elle l’emporte sur la capacité des vendeurs à mettre leur propriété sur le marché.
« Le ratio des ventes aux nouvelles annonces se situe autour de 1,1, ce qui signifie que pour chaque nouvelle annonce ajoutée au marché, 1,1 maison est vendue », a déclaré M. Lawless.
« Un taux d’absorption aussi rapide maintient les niveaux globaux de stocks bas et ajoute à un sentiment de FOMO parmi les acheteurs. »
Selon Corelogic, le nombre total d’inscriptions nationales au cours des quatre semaines précédant la fin du mois de mars montre que les niveaux de stock étaient de 25,5% inférieurs à la moyenne quinquennale.
Combinez cela avec un taux de liquidation des enchères constamment supérieur à 80%, et vous avez une recette pour que les maisons soient poussées au-dessus de la réserve en raison de la demande des acheteurs, et un plus grand sentiment que si les acheteurs ne «rentrent» pas maintenant, ils ne le feront jamais.
Ce sentiment de FOMO – ou la peur de passer à côté – se réalise dans des enchères bondées alors que de plus en plus d’acheteurs potentiels jettent leur chapeau dans le ring en raison des taux d’intérêt historiquement bas et de la disponibilité des financements.
Tout simplement, l’argent est bon marché.
Et nous semblons en emprunter davantage aussi. De nouvelles données du Bureau australien des statistiques (ABS) publiées aujourd’hui montrent que la valeur totale des nouveaux engagements de prêt pour le logement des propriétaires occupants – c’est-à-dire des personnes qui achètent des logements où elles veulent réellement vivre – s’élevait à 21,7 milliards de dollars en un mois.
C’est 55,2% de plus qu’en février 2020, avant la pandémie COVID.
En février 2003, les gens n’empruntaient que 7 milliards de dollars pour leur logement propriétaire-occupant.
La question demeure maintenant, combien de temps cette croissance va-t-elle se poursuivre?
Pour en revenir à Corelogic, il apparaît qu’un ralentissement de la croissance est inévitable.
« Alors que nous nous attendons à ce que la valeur des logements continue d’augmenter tout au long de 2021 et bien au cours de l’année prochaine, il est raisonnable de s’attendre à ce que le rythme de la croissance ralentisse », écrivent les chercheurs.
« Les périodes antérieures d’exubérance similaire ont été auparavant étouffées par des facteurs tels que la hausse des taux d’intérêt, des conditions économiques plus faibles ou des changements dans la disponibilité du crédit. »
Les spéculations sur ce qui déclenchera une chute du marché immobilier reposent désormais sur trois indicateurs clés: si les taux d’intérêt vont augmenter, si le soutien gouvernemental aux premiers acheteurs d’une maison se poursuivra et la perspective de restrictions sur les banques sur le montant d’argent qu’elles sont autorisées à prêter.
«Dans l’ensemble, les marchés immobiliers continuent de répondre à un large éventail de facteurs positifs, notamment des taux d’intérêt historiquement bas et des conditions économiques récentes qui ont constamment battu les prévisions», résument les analystes.
«En réponse, les Australiens se sentent optimistes et confiants dans la prise de décisions à fort engagement liées au marché immobilier.
« La remontée de la demande des acheteurs n’a pas été accueillie avec le même niveau d’augmentation des stocks. Cela s’est traduit par de bonnes conditions de vente, au milieu d’un sentiment palpable d’urgence parmi les acheteurs, exerçant une pression à la hausse sur les prix des logements. »
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