La variante britannique du COVID-19 n’est pas aussi grave qu’on le craignait – étude


PHOTO DE FICHIER: Le mot «COVID-19» se reflète dans une goutte sur une aiguille de seringue dans cette illustration prise le 9 novembre 2020. REUTERS / Dado Ruvic / Illustration

(Reuters) – Une variante très contagieuse du COVID-19 identifiée pour la première fois en Grande-Bretagne ne provoque pas de maladie plus grave chez les patients hospitalisés, selon une nouvelle étude publiée lundi dans la revue médicale The Lancet Infectious Diseases.

La souche, connue sous le nom de B.1.1.7, a été identifiée en Grande-Bretagne à la fin de l’année dernière et est devenue la variante la plus courante aux États-Unis, selon les Centers for Disease Control and Prevention.

L’étude a analysé un groupe de 496 patients atteints de COVID-19 qui ont été admis dans les hôpitaux britanniques en novembre et décembre de l’année dernière, comparant les résultats chez les patients infectés par B.1.1.7 ou d’autres variantes. Les chercheurs n’ont trouvé aucune différence dans les risques de maladie grave, de décès ou d’autres résultats cliniques chez les patients atteints de B.1.1.7 et d’autres variantes.

«Nos données, dans le contexte et les limites d’une étude du monde réel, fournissent l’assurance initiale que la gravité chez les patients hospitalisés atteints de B.1.1.7 n’est pas nettement différente de la gravité chez ceux qui n’en ont pas», ont déclaré les chercheurs dans l’étude.

Une étude distincte publiée dans The Lancet Public Health conclut que les vaccins sont susceptibles d’être efficaces contre la variante britannique car il n’y a pas eu d’augmentation apparente du taux de réinfection par rapport aux variantes non britanniques.

Selon des scientifiques britanniques, la variante britannique était environ 40 à 70% plus transmissible que les variantes précédemment dominantes.

Les études ont également confirmé les résultats précédents selon lesquels B.1.1.7 était plus transmissible.

SOURCE: bit.ly/3g51CHx The Lancet Infectious Diseases et bit.ly/3skOtwA The Lancet Public Health, en ligne le 12 avril 2021.

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