La justice française rejette la demande du sénat coutumier kanak


Une contestation judiciaire visant à annuler le résultat du référendum de décembre dernier sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis de la France a échoué.

Le plus haut tribunal administratif de Paris a rejeté une demande du sénat coutumier kanak selon laquelle l’impact de la pandémie de Covid-19 était tel que le résultat du référendum était illégitime.

Plus de 96 % ont voté contre l’indépendance lors du troisième et dernier référendum dans le cadre de l’Accord de Nouméa, mais plus de 56 % des électeurs se sont abstenus.

Des indépendantistes manifestent alors qu'ils tiennent des drapeaux kanak le matin après le référendum d'autodétermination à Nouméa, dans le territoire français du Pacifique Sud de la Nouvelle-Calédonie

Photo: AFP

Les partis indépendantistes avaient appelé au boycott du référendum après que la France eut rejeté les demandes de report du vote à cette année.

Lorsque la première épidémie communautaire a été enregistrée en septembre, un confinement a été imposé, qui a été prolongé jusqu’en octobre, car des milliers de personnes ont contracté le virus et des centaines ont eu besoin de soins hospitaliers.

Le tribunal de Paris a constaté que la situation épidémiologique s’était améliorée en octobre et novembre et qu’au moment du référendum du 12 décembre, plus de 77 % de la population était vaccinée.

Il a également déclaré que le deuil d’un an décrété par le Sénat coutumier kanak en septembre n’était pas de nature à affecter la sincérité du vote.

Le tribunal a ajouté que ni les dispositions constitutionnelles ni la loi organique ne subordonnent la validité du scrutin à un minimum de participation.



[affimax]

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