Internationaux d’Espagne messieurs: Clément Poletti dans le


Le résumé

Le rythme de la compétition, qui ne peut revenir totalement qu’en se frottant aux conditions réelles? Ou la difficulté du parcours d ‘El Prat et de ses greens très rapides, d’accord relativement peu d’occasions de birdies? Les deux, sans doute, expliquent les scores élevés de cette première journée des Internationaux d’Espagne messieurs. Sur les 89 joueurs engagés, seuls cinq ont franchi la barrière du par.

Parmi eux, deux hommes se concentrent la tête à -3 (69): le Néerlandais Kiet Van der Weele et l’Autrichien Niklas Regner. Certes, ce quintette en négatif ne compte pas de Français, mais les Bleus ont néanmoins réalisé un bon départ dans cette phase qualificative.

Le joueur: Clément Poletti

Le mieux placé d’entre eux après ce premier tour, Clément Poletti, a rendu une carte de 72 (par), ce qui lui vaut d’occuper la 5e place provisoire. Parti du 10 en tout début d’une matinée à la météo idéale, le joueur d’Ozoir La Ferrière a tenu sans problème la comparaison avec Regner, qui partageait sa partie. L’Autrichien a simplement trouvé plus de réussite au putting, le Français manquant la cible six fois en-dessous de 2,50 m.

Clément Poletti n’en a pas moins livré une partie solide au niveau du grand jeu, concédant seulement deux bogeys (17 et 8) pour deux birdies (6 et 9). Satisfaction car plus grande que la partie en question vient au sortir d’un hiver studieux. «J’ai effectué de gros changements techniques dans mon swing avec mon nouveau coach Benoît Ducoulombier», explique-t-il. Il a ainsi passé les deux derniers mois du côté de Saint-Donat, afin d’installer ces modifications.

Au-delà du niveau de jeu en lui-même, la reprise de la compétition a fait du bien (comme sans doute à beaucoup de monde). «Je suis très content de retrouver ce sentiment, souligne-t-il. Surtout que je ne suis rentré dans le champ qu’en début de semaine dernière, et qu’en France on ne sait pas trop quand ça va reprendre, donc je suis très heureux de pouvoir jouer un tournoi durant cette période difficile. »

Les autres Français

Martin Couvra a signé une carte de +2 dans ce premier tour.

Pas furieux non plus de rejouer «Quand ça compte vraiment», selon ses propres mots, Martin Couvra a signé un 74 (+2), pour une 20e place. Le pensionnaire du Centre de performance de Terre Blanche a connu un aller sage (bogey au 4 et birdie au 5), avant d’enchaîner deux séries bogey-birdie-bogey au retour. «Je n’ai pas si mal joué, mais j’ai fait quelques petites erreurs, confie-t-il. Je suis content de ma première journée, mais je dois rectifier pour faire un peu mieux pour le deuxième tour. »

Un tir groupé français à +3 porte à cinq le nombre de Bleus se situant pour le moment dans les clous du cut, qui gardera les 32 premiers (avec départage en cas d ‘ex-aequo) à l’issue des 36 pantalons de qualifications pour la phase de match play. Tom Vaillant (Saint-Donat) était bien lancé, mais a juste connu une fin de parcours un peu en-dedans, avec trois bogeys sur ses quatre derniers pantalons. Paul Margolis (Terre Blanche), de son côté, a su limiter les dégâts, lui qui est passé +2 après trois trous, puis a concédé deux bogeys consécutifs sur le début de son retour. Quant à Oihan Guillamoundéguy (Hossegor), malgré un seul birdie au 5, il a réussi à minimiser le nombre de coups concédés au parcours.

Les autres Français doivent gagner des places, jeudi lors de la deuxième tournée, pour poursuivre le tournoi. Ce sera notamment le cas pour Aurélien Douce (Bussy-Guermantes), Nicolas Muller (Nîmes Campagne) et Alexis Leray (Chantilly), tous les trois en 39e position à +4, soit un petit coup du coup provisoire.

Le classement des 11 Français après cette première journée.

L’œil du staff

Benoît Teilleria a pu suivre depuis le bord du terrain l’entrée en matière des joueurs du groupe France 2022 (Couvra, Margolis, Muller et Vaillant). «Le parcours n’était pas évident à négocier, souligne-t-il. On peut vite se retrouver à 15 m du green si on manque de précision. Mais les gars sont des contenus de jouer. Après une si longue période, ça fait du bien de retrouver la compétition. J’ai confiance pour la suite. Ça reste une qualification, l’important, c’est d’être dans les 32 premiers. »

La stat

4,7Le score moyen sur le trou n ° 8, par 4 de 410 m, lors de cette première journée. Le tout avec aucun birdie, plus de bogeys (40) que de pars (39), sans oublier une dizaine de doubles bogeys (dont un du coleader Niklas Regner) ou pires. Ne cherchez plus le trou le plus dur du parcours.



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