Fievet, candidat au rachat des Girondins, dévoile son projet


Bruno Fievet a révélé les contours de son plan de reprise des Girondins lors d’un entretien paru dans le Journal du Dimanche. Détails financiers, futur entraîneur… l’homme d’affaires défend un projet ancré localement.

L’annonce du retrait de King Street et le placement sous protection du tribunal a bouleversé la fin de saison des Girondins en Ligue 1. Toujours à la lutte pour le maintien au moment d’affronter Lens ce dimanche lors de la 37e journée du championnat, Bordeaux fait l’objet de nombreuses convoitises. Plusieurs repreneurs potentiels espèrent racheter le club au scapulaire et l’un d’eux, Bruno Fievet, a présenté les grandes lignes de son projet ambitieux de reprise.

« Nous avons communiqué le lien entre les Girondins et l’écosystème bordelais, a expliqué le principal intéressé auprès du Journal du Dimanche. Le club s’en est coupé lentement sous l’ère M6, brutalement avec GACP-King Street. Aux supporters, je proposerai une consultation sur le logo, dont ils ont été déposés. Notre actionnariat sera 100% local et j’associerai à la gouvernance des anciens joueurs tels que Lilian Laslandes, François Grenet ou Pierre Ducasse. »

« Injecteur 80 millions d’euros » en deux ans, acheter le stade

Outre un tissu d’entreprises locales pour assurer la pérennité du club et son assise régionale, Bruno Fievet a également confirmé être soutenu par un fonds d’investissement européen (dont le nom n’a pas) pour financer le rachat et les futures ambitions des Girondins. En raison des déboires du club, l’homme d’affaires s’attend à un prix d’achat « pas très élevé » mais prévoit déjà une grosse dose d’injection de sommes à moyen terme.

« Des inconnues restent: droits télé, jauge de spectateurs. Mais selon les premières estimations, il y aura d’injecteur 80 millions d’euros lors des deux prochaines saisons pour faire tourner le club, depuis longtemps déficitaire, un encore analysé ce spécialiste du monde de la finance. On pense aussi restructurer la dette de 38 millions d’euros liée à Fortress.

Outre ses premiers investissements nécessaires pour relancer la machine girondine dans l’élite, Bruno Fievet souhaite aussi présenter une offre pour acheter le Matmut Atlantique à la ville de Bordeaux d’ici 2024. Selon lui, une telle opération pourrait être bouclée pour environ 110 millions d’euros, « moins en négociant » mais supposent des négociations avec les pouvoirs publics locaux.

Fievet apprécie Stéphan et Pelissier

Outre une restructuration en profondeur du club et notamment de l’organigramme avec les nominations d’un manager général et d’un nouveau patron de la cellule de recrutement, Bruno Fievet rêve d’attirer un entraîneur prometteur. Pour prendre la tête de l’équipe, deux profils semblent se détacher dans son esprit : Julien Stéphan (libre) et Christophe Pelissier (Lorient).

« C’est une très bonne option, mais il n’y a pas de discussion engagée, a encore répondu le candidat au rachat au sujet de l’ancien coach de Rennes. Je souhaite un entraîneur bâtisseur, à ce titre j’apprécie aussi un profil comme Christophe Pelissier. »

Mais avant tout choisi, l’homme d’affaires veut savoir si Jean-Louis Gasset désire continuer jusqu’au terme de son contrat en 2022. Reste surtout à savoir si son projet de reprise l’emportera et enfin si les Girondins de Bordeaux parviendront à se maintenir en Ligue 1 au terme d’une saison particulièrement houleuse sur les bords de la Garonne.

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