Définition du risque de litige



Qu’est-ce que le risque de litige ?

Le risque de litige est la possibilité qu’une action en justice soit intentée en raison des actions, de l’inaction, des produits, des services ou d’autres événements d’un individu ou d’une société. Les entreprises emploient généralement un certain type d’analyse et de gestion des risques de litige pour identifier les domaines clés où le risque de litige est élevé, et ainsi prendre les mesures appropriées pour limiter ou éliminer ces risques. Ils varient énormément d’une juridiction à l’autre.

Points clés à retenir

  • Le risque de litige est le risque qu’un individu ou une entreprise soit confronté à une action en justice.
  • Cette action en justice pourrait être le résultat des produits, services, actions de la personne ou de l’entreprise ou d’un autre événement.
  • Les grandes entreprises sont particulièrement exposées à des poursuites judiciaires étant donné la grande récompense potentielle pour les plaignants.
  • L’évaluation du risque de litige implique d’examiner les résolutions possibles (par exemple, les règlements) et les coûts d’une défense juridique.
  • Une action en justice peut provenir des clients, des fournisseurs, d’autres entreprises ou même des actionnaires d’une entreprise.

Comprendre le risque de litige

Le risque de litige peut être considéré comme la probabilité qu’un individu ou une entreprise soit poursuivi en justice. Dans une société litigieuse, tous les membres sont exposés à un certain risque de litige. Les grandes entreprises aux poches généreuses peuvent être particulièrement exposées au risque de litige puisque les récompenses pour les plaignants peuvent être considérables. Les entreprises ont généralement mis en place des mesures pour identifier et réduire les risques, telles que la sécurité des produits et le respect de toutes les lois et réglementations pertinentes.

Considérations particulières

Les facteurs que les organisations doivent prendre en compte lors de l’évaluation de leur risque de litige incluent les coûts de montage d’une défense juridique devant un tribunal et si d’autres formes de résolution, telles qu’un règlement, sont plus réalisables. Les coûts de perdre l’affaire devant le tribunal peuvent devoir être mis en balance avec le potentiel de gain de l’affaire. Par exemple, les startups sont fréquemment confrontées à des poursuites judiciaires de la part d’entités qui prétendent détenir des brevets qui, selon elles, ont été violés par l’introduction du produit ou du service qu’elles proposent.

Avec les ressources limitées dont disposent de nombreuses startups, de tels litiges peuvent être trop coûteux à supporter pour l’entreprise, les obligeant à rechercher un règlement ou, potentiellement, à cesser leurs activités.

Types de risque de litige

Les entreprises peuvent faire face à des litiges de la part de clients qui prétendent être mécontents des services et produits, des interruptions et des pertes de service, ou des blessures et préjudices liés aux opérations, au personnel, aux produits et aux services de l’entreprise. Une entreprise peut également être confrontée à des poursuites judiciaires concernant ses contrats avec d’autres entreprises et particuliers ou la propriété intellectuelle et les brevets que l’entreprise utilise dans ses produits.

La performance financière et la comptabilité connexe d’une entreprise peuvent être des risques récurrents de litige potentiel. Par exemple, si les actionnaires ne sont pas satisfaits des bénéfices d’une entreprise au cours d’un trimestre donné ou sur une période plus longue et qu’ils pensent que la direction est responsable de leur action ou de leur inaction. Si une entreprise doit retraiter ses bénéfices en raison d’une erreur ou d’une fausse déclaration intentionnelle d’éléments importants qui ont affecté l’entreprise, les actionnaires pourraient poursuivre l’entreprise pour manque de divulgation.

Compte tenu des diverses sources potentielles de risque de litige, les sociétés cotées en bourse doivent prévoir dans leurs budgets des provisions pour couvrir leurs frais juridiques, conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) ainsi qu’aux normes comptables internationales.

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