Définition des ressources du pool commun



Qu’est-ce qu’une ressource de pool commun ?

Une ressource commune est un bien qui fonctionne comme un hybride entre un bien public et un bien privé car il est partagé et accessible à tous mais aussi rare, avec une offre finie. Ces ressources en accès libre sont susceptibles d’être surexploitées et d’être moins disponibles si chaque individu poursuit son propre intérêt.

Points clés à retenir

  • Une ressource commune est un hybride entre un bien public et privé en ce sens qu’il est partagé (non rival) mais aussi rare, ayant une offre finie.
  • Les ressources communes sont sujettes à la tragédie des communs, où chacun agissant pour son propre bénéfice surconsomme en fait la ressource, l’épuisant pour tous.
  • Les ressources communes sont communes à de nombreux biens environnementaux et peuvent être trouvées dans les exemples de surpêche, de problèmes de gestion de l’eau et de droits à l’air pur, entre autres.

Comprendre les ressources communes

Les ressources communes partagent des caractéristiques essentielles avec les biens publics et privés. Comme les biens publics, les ressources communes ne sont pas excluables. Cependant, contrairement aux biens publics, les ressources communes sont rivales en termes de consommation, tout comme les biens privés ou les biens normaux que nous achetons et vendons sur les marchés. Les trois types de biens économiques sont également rares ; la quantité disponible à un moment donné est limitée, de sorte que les gens économisent sur la façon dont ils les utilisent et les consomment.

Être rival dans la consommation signifie que lorsque quelqu’un consomme une unité du bien, cette unité n’est plus disponible pour que d’autres consomment ; tous les consommateurs sont des rivaux en compétition pour le bien, et la consommation de chacun se soustrait du stock total du bien disponible. Notez que pour qu’une ressource commune soit économiquement pertinente, elle doit également être rare puisqu’un bien non rare ne peut pas être rival en consommation et, par définition, tout ce qui n’est pas rare n’est de toute façon pas un bien économique. Un bien non exclusif signifie que personne n’est en mesure d’empêcher les autres de consommer le bien.

La combinaison de ces deux propriétés (non-exclusion dans l’offre et rivalité dans la consommation) signifie que les ressources communes sont susceptibles d’être surexploitées et congestionnées. Parce que les intérêts individuels et collectifs sont en conflit, ils incitent les utilisateurs à ignorer les coûts sociaux de leurs décisions d’extraction, car le groupe doit supporter le coût de la gestion, de la protection et de l’entretien de la ressource. C’est pourquoi ils sont sujets à la tragédie des biens communs lorsque chaque individu essaie de tirer le meilleur parti d’une ressource donnée.

Exemples de ressource de pool commun

Les biens communs sont généralement réglementés et entretenus afin d’éviter que la demande ne submerge l’offre et de permettre leur exploitation continue. Des exemples de ressources communes incluent les forêts, les systèmes d’irrigation artificiels, les zones de pêche et les bassins d’eaux souterraines.

Par exemple, les pêcheurs sont incités à récolter autant de poissons que possible, car s’ils ne le font pas, quelqu’un d’autre le fera. Ainsi, sans gestion et réglementation, les stocks de poissons s’épuisent rapidement. Et tandis qu’une rivière peut approvisionner de nombreuses villes en eau potable, les usines de fabrication pourraient être tentées de polluer la rivière si la loi ne leur interdisait pas de le faire car quelqu’un d’autre en supporterait les coûts.

En Californie, où la demande d’eau de surface est énorme mais les approvisionnements sont limités, les problèmes de piscine communs sont exacerbés car l’État ne gère pas les bassins d’eau souterraine au niveau de l’État. Pendant la sécheresse de 2012-2016, les agriculteurs ayant des droits d’eau supérieurs datant du 19e siècle pouvaient utiliser autant d’eau qu’ils le souhaitaient, tandis que les villes et les villages devaient procéder à des réductions drastiques de leur utilisation.

La tragédie des communes

La tragédie des biens communs est un terme inventé pour la première fois par Garrett Hardin pour décrire le problème d’une ressource commune.

Dans la version originale de la tragédie des communs, un berger fait paître son bétail sur l’herbe verte d’un pré commun. Un deuxième berger, en voyant l’herbe verte, se dit qu’il vaudrait mieux que son troupeau y pâture également. Bientôt, encore plus d’éleveurs décident qu’il est également préférable pour eux de laisser paître leur bétail dans le pré. Cependant, chacun agissant dans son propre intérêt, toute l’herbe est dévorée et il ne reste plus rien pour nourrir le bétail.

Les propriétés (rareté, rivalité de consommation et non-exclusion) qui caractérisent la ressource commune la rendent vulnérable à la tragédie des communs. Chaque consommateur maximise la valeur qu’il tire du bien en consommant autant qu’il le peut aussi vite qu’il le peut avant que les autres n’épuisent la ressource.

Personne n’est incité à réinvestir dans le maintien ou la reproduction du bien car il ne peut empêcher les autres de s’approprier la valeur de l’investissement en consommant le produit pour eux-mêmes. Le bien devient de plus en plus rare et peut finir par s’épuiser entièrement.

Les solutions communes à la tragédie des biens communs sont la réglementation gouvernementale et l’action collective volontaire pour limiter la consommation.

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