Définition des informations privilégiées



Qu’est-ce qu’une information privilégiée ?

Une information privilégiée est un fait concernant les plans ou les finances d’une société ouverte qui n’a pas encore été révélé aux actionnaires et qui pourrait donner un avantage indu à ses détenteurs s’il était mis en œuvre. L’achat ou la vente d’actions sur la base d’informations privilégiées peut constituer une infraction pénale.

Les informations privilégiées sont généralement disponibles pour les dirigeants travaillant au sein ou à proximité d’une société ouverte.

Comprendre les informations privilégiées

Un nombre limité de personnes au sein d’une entreprise est inévitablement au courant d’un événement qui, une fois révélé, affectera de manière significative le cours de l’action de l’entreprise. Il peut s’agir d’une fusion en cours, d’un rappel de produit, d’un manque à gagner ou de l’échec d’un projet majeur. Dans les cas extrêmes, il peut s’agir d’un scandale financier sur le point d’éclater au grand jour.

Les personnes qui sont au courant ne se contentent pas de prêter serment de confidentialité. Il leur est interdit par la loi d’exploiter cette connaissance en achetant ou en vendant des actions de l’entreprise, ou en transmettant l’information à quelqu’un d’autre qui en profite.

Le délit d’initié est illégal lorsque les informations importantes n’ont pas été rendues publiques et ont fait l’objet d’un échange. Il est perçu comme une manipulation déloyale du marché libre pour donner un avantage à certaines parties. En fin de compte, cela mine la confiance dans l’intégrité du marché et peut freiner la croissance économique.

Points clés à retenir

  • Les informations privilégiées font référence à des faits non publics sur une société cotée en bourse qui pourraient offrir un avantage aux investisseurs.
  • La manipulation d’informations privilégiées au profit d’un investisseur en achetant ou en vendant des actions est connue sous le nom de délit d’initié et est illégale.
  • La Securities and Exchange Commission réglemente les délits d’initiés légaux.

Réglementation des informations d’initiés et des transactions

Une personne qui utilise des informations privilégiées pour effectuer des opérations, ou conseille à un tiers d’effectuer des opérations sur la base de ces informations, peut être reconnue coupable de délit d’initié.

De toute évidence, les initiés de l’entreprise possèdent des actions et ils achètent et vendent des actions de temps à autre. Tous les délits d’initiés ne sont pas illégaux.

Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) réglemente les opérations d’initiés légales. La négociation d’actions de la société par ses dirigeants, administrateurs et employés est soumise à des réglementations encodées dans le Securities Exchange Act de 1934.

La définition exécutoire du délit d’initié a été élargie depuis l’adoption de la loi par une série de décisions très médiatisées sur la fraude en valeurs mobilières et une législation éliminant les échappatoires.

Par exemple, en 2000, le Congrès a adopté un règlement sur la divulgation équitable (règlement FD), qui visait à restreindre la divulgation sélective d’informations par les entreprises à certains actionnaires ou à d’autres commerçants. Il stipule que chaque fois qu’une entreprise divulgue des informations auparavant non publiques à une partie intéressée, elle doit rendre ces informations publiques et accessibles à tous les commerçants.

La SEC poursuit les transactions fondées sur des informations privilégiées comme un crime de fraude grave et les personnes reconnues coupables peuvent être lourdement condamnées à une amende ou emprisonnées. Le magnat des affaires et personnalité des médias Martha Stewart a été inculpé en 2003 de fraude en valeurs mobilières et d’autres accusations après une opération afin d’éviter une perte sur la base d’informations privilégiées. Elle a été emprisonnée pendant cinq mois et a payé une remise de 45 673 $ plus des intérêts avant jugement de 12 389 $ et une amende civile de 137 019 $.

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