Création d’entreprise: Mathide veut ouvrir une salle de sport innovante à Brest – Ces Bretons constituent leur entreprise malgré la crise




Ouvrir une salle de sport à Brest, en pleine crise du coronavirus? L’idée peut paraître folle. C’est pourtant le projet sur ne peut plus réfléchi de Mathilde Mimeret, 24 ans. Titulaire d’un DUT tech de co et d’un master de communication, la jeune Finistérienne peaufine son dossier depuis dix-huit mois. L’idée: miser sur la santé par le sport et proposant aux entreprises et à leurs salariés, ainsi que les associations, établissements scolaires et résidences seniors, des activités physiques adaptées, encadrées par une équipe de coachs sportifs, médecins et kinés. Un concept qui fonctionne déjà à l’étranger. «Mon projet a pris corps avant la pandémie de covid-19, mais celle-ci n’a fait qu’accélérer la tendance et convaincre les chefs d’entreprise d’investir dans la santé par le sport et la qualité de vie au travail et en télétravail », argumente Mathilde. Pour qui l’équilibre de chacun, qu’il soit physique (mal de dos dû à une mauvaise posture, par exemple) ou psychique (mal-être, surmenage), constitue un enjeu «social, éducatif, économique». Car, dit-elle, «il est prouvé qu’un employé qui fait du sport est plus heureux, moins absent, plus performant à son poste. C’est le secret d’une société en bonne santé ».

«Saisir cette crise comme une opportunité»

Dans sa démarche, Mathilde a reçu l’accompagnement financier et de conseil des réseaux Entreprendre en Bretagne et Initiative du Pays de Brest .. Désormais associé à deux amis de 24 et 29 ans attribuant chacun ses compétences au projet, la jeune femme a donc soumis aux banques un dossier «mature, sur le plan commercial, juridique et financier». Et continuez, en attendant leur réponse, de s’assurer le soutien de partenaires professionnels qui lui ouvrent les portes des comités d’entreprise et de la médecine du travail, qu’il lui faudra convaincre. Discrète sur le montant du budget requis, la Brestoise évoque «un centre de 1 000 m² pour commencer, proche de la zone de Kergaradec, associant salle de remise en forme et espaces pour travailler en groupe à resserrer la cohésion d’équipe. Nous visons une ouverture post-crise, fin 2021, avec un objectif de huit créations d’emploi en trois ans », explique-t-elle, confiante, et bien décidée à« saisir cette crise comme une opportunité et non comme un frein » .

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